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La police locale équipée de tasers : quand peuvent-ils être utilisés ? 

Par RTL info avec Marwa Sebbahi
La zone de police d’Andenne vient de s’équiper de deux tasers T10 pour sécuriser ses agents. Ces pistolets à impulsion électrique peuvent envoyer des décharges de 900 volts. Sophie s’inquiète des dommages que cela peut provoquer sur le corps. Mais dans quel cas précisément ces tasers peuvent-ils être activés ? Est-ce qu’un simple contrôle dans la rue peut justifier l’usage de ces armes ? 

La réponse est non. Comme les armes à feu ou les matraques, l’usage du taser est strictement réglementé. Il ne peut être utilisé qu’en réponse à une menace immédiate et réelle, comme lorsque les agents se retrouvent face à quelqu’un de dangereux, menaçant, sous influence et qui ne répond à aucune injonction, ainsi qu’en cas de légitime défense. 

Le taser T10, dans ce cas-ci, est une arme de catégorie B. Sa vente est donc réservée aux forces de l’ordre. Si au départ sa vente était exclusivement réservée aux unités spéciales, elle a été reclassée et est désormais à la disposition des équipes d’intervention régulières de la police locale et des services de la police fédérale, formés pour les utiliser. 

Les tasers T10 sont par ailleurs équipés d’une alerte dissuasive visuelle et sonore, préalable à toute décharge. Et si les agents ne sont pas censés connaître les antécédents de santé de la personne électrocutée, ils sont formés en revanche aux gestes de premiers secours et équipés de défibrillateurs au cas où la décharge provoquerait un arrêt cardiaque. 

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