Partager:
Ce lundi, le procès de Vincent Stavaux s'est ouvert devant le tribunal correctionnel de Mons. L'ancien manager de Justine Henin et de Steve Darcis a, pour la première fois, affronté le regard de certaines de ses victimes. Lors de séances de sophrologie, l'ex-manager reconnaît avoir pratiqué des actes de masturbation sur toute une série de jeunes mineurs. De quoi poser la question suivante : au-delà de cette affaire, les entraîneurs et encadrants de jeunes sportifs sont-ils surveillés ?
C'est une sombre affaire qui s'est ouverte ce lundi devant le tribunal correctionnel de Mons. Vincent Stavaux, ancien manager de grands noms du tennis tels que Justine Henin et Steve Darcis, a reconnu avoir pratiqué des actes de masturbation sur plusieurs jeunes mineurs.
Cela soulève la question de savoir si les entraîneurs et encadrants sportifs sont suffisamment surveillés. Qu'en est-il ? Il faut savoir qu'au moment de l'embauche, des protocoles de recrutement sécurisés sont prévus. Ceux-ci incluent une vérification systématique des antécédents judiciaires.
De plus, des codes de conduite interdisent tout contact physique non justifié (limité aux gestes techniques nécessaires) et proscrivent les commentaires et comportements à connotation sexuelle, ainsi que l'accès aux vestiaires et aux douches.
Les relations amoureuses avec des mineurs sont également interdites. Et s'il y a relation avec un majeur, elle doit être déclarée. Les moniteurs sont également tenus de signaler immédiatement toute situation suspecte.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre du programme européen "Child Safeguarding in Sport", mis en place en Belgique grâce à une collaboration entre l'ONE, l'ADEPS, les fédérations sportives et les autorités régionales.
Ce programme prévoit que chaque club dispose de modèles éducatifs, tels qu'un guide des bonnes pratiques d'interaction avec les jeunes, des outils pour reconnaître les signes de maltraitance et des procédures de signalement.
Chaque club doit également disposer d'un référent en protection, chargé de superviser l'application des mesures et d'être le point de contact pour les signalements. Afin que chaque enfant soit bien informé de ses droits, un affichage clair des droits de l'enfant et des procédures d'alerte est requis.
Les sanctions pour non-respect de ces dispositions varient du licenciement aux poursuites pénales, selon la gravité des faits.
Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL.


















