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La répartition des actions cotées est plus inégale que celle du patrimoine net total, note également la BNB dans ses «comptes distributionnels de patrimoine», des statistiques sur la répartition du patrimoine net des ménages. Ainsi, 80% des actions cotées sont détenues par les 10% les plus aisés. En 2014, ce pourcentage était de 90%.
La Banque nationale observe également une distribution similaire pour les fonds d’investissement. À la fin 2024, les 10% les plus nantis détenaient 76% des fonds d’investissement (74% il y a dix ans).
La valeur totale des deux instruments a augmenté au cours des dix dernières années, puisque les actions cotées sont passées de 55 à 87 milliards d’euros, tandis que les fonds d’investissement ont presque doublé, grimpant de 153 à 303 milliards d’euros. Ces progressions sont partiellement dues aux achats nets des ménages (15% pour les actions cotées et 52% pour les fonds d’investissement) mais aussi et surtout aux effets de valorisation, tels que les variations de prix et de taux de change.
Le taux de 55% du patrimoine net détenu par les 10% les plus nantis est inférieur à la moyenne de la zone euro (57,3%). Le patrimoine net médian se chiffrait, lui, à 291.641 euros, bien au-delà des 152.480 euros pour la zone euro. Le coefficient de Gini, qui mesure l’(in)égalité qui caractérise la distribution du patrimoine net s’élevait quant à lui à 68% (72% pour la zone euro). Plus il est haut, plus la répartition est inégale.


















