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Changement de taille dès ce dimanche en région bruxelloise : il ne sera désormais plus possible d’installer de nouvelles chaudières au mazout. Quel est l’objectif des autorités ?
Dès ce dimanche, en région bruxelloise, il ne sera plus possible d’installer des chaudières au mazout. Mais quel est l’objectif précis des autorités avec cette mesure ?
Le but principal est de lutter contre la pollution. Selon Bruxelles Environnement, le chauffage au mazout provoque de fortes émissions de dioxyde de carbone et de particules fines. De plus, le parc de chaudières au mazout est très vieux, avec un âge moyen de 25 ans.
Qu’en est-il de la suite ? Désormais, tous ceux qui souhaitent installer ou remplacer une chaudière après ce 1er juin à Bruxelles doivent opter pour un autre système. Cependant, les chaudières déjà installées peuvent continuer à fonctionner, à condition de faire l’objet d’un contrôle annuel.
Est-ce que cette mesure signifie que plus aucune chaudière au mazout ne sera installée ? Non. Des dérogations seront octroyées pour les bâtiments où il n’est pas possible d’installer un autre moyen de chauffage.
Quid de la Wallonie ?
Ça, c’est pour Bruxelles. Mais quelles sont les règles pour la Wallonie ? Au sud du pays, la situation est plus floue. Pourtant, le précédent gouvernement avait tranché pour la fin des chaudières au mazout dès le 1er mars de cette année dans les nouveaux bâtiments, ainsi que pour une interdiction totale en 2026 des placements ou remplacements.
Seulement, la première phase n’a pas été appliquée, car elle était jugée trop difficile à mettre en œuvre, selon l’actuelle ministre du Logement et du Climat. Par conséquent, un nouveau calendrier est en cours de réflexion. Il faut savoir que 40 % des ménages wallons se chauffent encore au mazout.
Quelles sont les autres options ?
Malgré tout, cette interdiction devrait bel et bien devenir effective. Mais alors, quelles sont les options si vous devez remplacer votre chaudière au mazout ?
N’optez peut-être pas pour une installation au gaz, car celle-ci sera également dans le viseur des autorités dans les prochaines années, étant donné l’objectif de sortir des énergies fossiles. On évoque les années 2030–2035 pour le gaz, mais le calendrier devra encore être précisé.
Mieux vaut donc se tourner vers des alternatives plus renouvelables, comme les pompes à chaleur, les poêles à pellets ou encore les chaudières biomasse.
Pour trouver la meilleure option, n’hésitez pas à vous tourner vers votre chauffagiste, qui pourra vous aiguiller au mieux.
