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Huit patients ont été pris de malaise mercredi après un scanner CT à l’hôpital AZ Sint-Blasius de Termonde. L’un d’entre eux se trouve toujours en soins intensifs ce vendredi. L’établissement a ouvert une enquête et retiré le produit de contraste utilisé.
« Mon mari est allé faire un scanner CT à l’hôpital et, après son rendez-vous, il n’allait pas bien à cause de l’injection de contraste », raconte une femme mercredi via notre bouton orange Alertez-nous. « Quand il est rentré dans la maison, il commençait à avoir des frissons. Il m’a dit ‘ça va plus du tout. Je suis en train de mourir’», confie-t-elle. Le couple a appelé une ambulance qui a transporté l’homme à l’hôpital, où il a été placé en soins intensifs. « Plusieurs autres personnes ont eu le même souci avec la même injection de contraste au même moment », précise-t-elle.
Huit patients sont effectivement tombés malades mercredi après avoir passé un scanner CT à l’hôpital AZ Sint-Blasius de Termonde (Flandre orientale). Trois d’entre eux ont dû être hospitalisés en soins intensifs avec des symptômes graves.
Ce vendredi, on apprend que l’un des patients se trouve toujours en soins intensifs, deux jours après avoir passé le scanner. Et six autres sont toujours hospitalisés dans l’établissement de Termonde.
Les patients devaient passer mercredi matin un scanner CT au service de radiologie, une technique qui donne une image complète de toutes les structures dans le corps. Peu de temps après l’injection du même produit de contraste, ils ont été pris de malaise, avec différents symptômes comme de la fièvre, des frissons et une accélération du rythme cardiaque. Les patients ont été hospitalisés à l’AZ Sint-Blasius et y resteront encore ce jeudi.
L’hôpital enquête sur la cause de ces symptômes en collaboration avec les autorités compétentes. Tous les produits utilisés pour le scanner CT ont été retirés et remplacés.
« Nous avons fait appel aux autorités et à des spécialistes externes pour cette enquête », précise le porte-parole de l’AZ Sint-Blasius, Dominique Potteau. « Nous partageons l’inquiétude des patients concernés et de leur famille, et nous nous engageons à assurer un bon suivi médical. Dès que nous aurons une vue claire sur les causes, nous communiquerons de manière ouverte et transparente avec les patients et leur famille. »















