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Le métier de glacier ambulant est bien plus qu’une simple vente de glaces. Il demande un investissement personnel intense et de longues journées de travail, en particulier pendant l’été. Alain, qui possédait cinq camions il y a cinq ans, n’en a plus qu’un aujourd’hui.
Il souligne les nombreuses qualités requises pour exercer cette profession : « Il faut être propre, il faut être soigné, il y a l’hygiène. Il y a le sourire avec la clientèle. Il faut être très courageux parce que c’est un métier très agréable parce qu’on vend du plaisir. Mais ça demande des efforts ». Un dévouement qui, pour beaucoup, pèse lourdement sur la vie personnelle, avec des journées qui débutent à 8h pour se terminer à 23h.
Une passion pour la convivialité et le partage
Au-delà des contraintes, le charme du glacier ambulant demeure. Pour les clients, l’expérience est unique. Léonie, 8 ans, et sa maman Jeanne apprécient cette convivialité : « En fait je trouve ça beaucoup plus convivial et souvent c’est artisanal », souligne Jeanne.
Moustapha, qui a lancé son activité en 2017 dans le Brabant wallon, confirme l’importance du contact humain : « Il faut aimer communiquer avec les gens, sinon on ne peut pas faire ça. Si on ne veut pas partager un bout de sa vie, il faut être passionné, gourmand comme je le disais ».
Le nombre de glaciers en baisse
Si le nombre de glaciers ambulants est en baisse, la demande, elle, ne disparaît pas. De nombreux villages continuent d’espérer voir ces camionnettes colorées sillonner leurs rues, perpétuant ainsi la tradition. Le métier de glacier ambulant est un métier de plaisir qui donne du plaisir, et c’est cet héritage qui pourrait bien encourager de nouveaux passionnés à prendre la relève.


















