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En 2024, l'assureur Ethias a traité 7.500 dossiers d'accidents survenus sur le chemin du travail et ayant entraîné une incapacité. Dans un communiqué jeudi, l'entreprise affirme qu'il en ressort que près d'un accident de travail sur quatre a lieu sur le trajet domicile-travail.
Les modes de déplacement doux, tels que le vélo ou la marche, gagnent en popularité et cela se reflète aussi dans les statistiques. L'assureur constate ainsi que 43% des accidents sur le chemin du travail impliquent un deux-roues, non motorisé ou électrique.
Ces sinistres ont un impact significatif puisqu'ils génèrent 41% de l'absentéisme lié aux accidents sur le chemin du travail et représentent 26% de l'absentéisme global indemnisé par Ethias. La durée moyenne d'incapacité est 17% plus élevée que pour un accident sur le lieu de travail.
La Flandre plus touchée
Les conséquences se calculent aussi à plus long terme, car six mois après l'accident, 4% des victimes sont toujours en incapacité de travail. Ce groupe représente à lui seul 27% de l'absentéisme total lié aux accidents sur le chemin du travail.
Quelque 27% des accidents sur le chemin du travail entraînent des lésions aux membres inférieurs, principalement en lien avec la mobilité douce (35% des cas) ou les déplacements à pied (42%).
Les membres supérieurs sont touchés dans 16% des cas, le plus souvent lors d'accidents impliquant des engins de mobilité (51%) ou lors de déplacements à pied (22%).
Environ 9% des sinistres concernent le cou, le dos ou la colonne vertébrale, le plus fréquemment à l'occasion de déplacements en voiture (70%), à pied (13%) ou à deux-roues (12%). Les lésions à la tête comptent pour 6% des sinistres.
Enfin, 53% des accidents sur le chemin du travail se sont produits en Flandre, où la densité du réseau cyclable est plus élevée, 30% en Wallonie et 17% en Région bruxelloise.
