Partager:
En moyenne, trois jeunes sur dix vont à l’école à pied au moins une fois par semaine. Et 90 % des accidents surviennent en dehors des zones 30. Les enfants doivent donc être attentifs tout le long du parcours et particulièrement au moment de traverser la route.
« Pour un enfant, j’expliquerai de bien s’arrêter, de regarder de tous les côtés où un véhicule arrive, conseille Sophie Jadin, chargée de projet pour l’ASBL Goodplanet en charge du « brevet du piéton ». Et puis une fois qu’il n’y en a pas, on peut commencer à traverser et on continue de regarder autour de soi jusqu’au bout de la traversée ».
Il est conseillé d’attendre l’âge de neuf ou dix ans pour laisser un enfant se déplacer seul dans la circulation. Il faut également le rendre visible avec des accessoires fluorescents, opter pour un itinéraire sécurisé même s’il est un peu plus long et effectuer un repérage au préalable.
« À partir de neuf ans, on peut les laisser aller seuls à l’école, mais sur un trajet que les enfants connaissent, assure Sophie Jadin. Il faut avoir repéré tous les endroits où on doit faire attention à quelque chose de particulier, les traversées, les ronds-points, même un garage qui s’ouvre, de dire à l’enfant, voilà, ça, c’est des endroits où tu dois être attentif ».
Tous ces conseils concernent également les jeunes qui se rendent à l’école à vélo. Les parents peuvent également veiller à adapter le cartable pour rendre le trajet plus sécurisé.
« Un sac qui va être trop gros, qui n’est pas adapté à la taille de l’enfant, il risque de le déséquilibrer, met en garde Belinda Demattia, porte-parole de l’agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Pas trop lourd non plus, donc bien aussi le préparer avec lui pour prendre le strict minimum. Et puis si l’enfant le porte sur le dos, on peut avoir une sangle ventrale qui permet aussi de bien fixer le cartable avec des bretelles bien ajustées, parce que les balancements peuvent aussi déséquilibrer l’enfant ».
Dans quelques jours, des milliers d’enfants vont reprendre le chemin vers l’école. Chaque année en Wallonie, ce trajet fait plus de 350 victimes âgées de 3 à 17 ans, parmi lesquelles on compte 15 blessés graves et un décès.
