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En 2024, plus de 300 accidents avec victimes impliquant des trottinettes électriques ont été enregistrés en Wallonie. Cela représente une augmentation de 31 % par rapport à 2023. On dénombre 25 blessés graves et tués dans ces accidents.
Ces cinq dernières années, un pic a été enregistré au mois d’août. On y a recensé en moyenne 25 accidents avec victimes, contre 14 les autres mois. Les conditions météo favorables, les vacances et le temps libre lié aux congés scolaires incitent probablement à se déplacer autrement.
Les accidents surviennent en grande majorité en agglomération (93 %), souvent dans les grandes villes où les services de trottinettes partagées sont plus largement disponibles.
Dans un quart des accidents (22 %), l’utilisateur est seul en cause. Lorsqu’un autre usager est impliqué, il s’agit le plus souvent d’un automobiliste (dans huit cas sur dix). « Ces chiffres rappellent que la sécurité des trottinettistes dépend aussi de la vigilance et du comportement de tous les usagers de la route », souligne l’Agence wallonne pour la sécurité routière.
Une enquête menée par l’AWSR montre une méconnaissance globale des règles en vigueur, telles que l’âge minimum requis pour circuler à trottinette électrique (16 ans), la vitesse maximale autorisée (25 km/h) et l’interdiction d’être à deux sur la même trottinette.
Le port du casque, non obligatoire, est très peu commun, avec près d’un usager sur deux (42 %) ne le portant jamais. Il réduit pourtant de 50 % le risque de commotion cérébrale et de 65 % celui de blessures graves à la tête.
La nouvelle campagne de l’AWSR, déclinée sur les réseaux sociaux, rappelle, avec humour, plusieurs règles essentielles comme la nécessité d’être clairement visible des autres usagers de la route ou l’importance de circuler sans utiliser son GSM et en prêtant également attention aux piétons. Le choix d’un modèle adapté, disposant de freins efficaces et respectant la limitation de vitesse à 25 km/h est également important, souligne la campagne.
