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Les jeunes indiquent qu’ils ont besoin de plus de clarté et d’accompagnement dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, selon les résultats d’une nouvelle enquête dévoilée lundi par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Sept jeunes sur dix disent ainsi ne pas faire confiance à l’IA pour prendre des décisions importantes, principalement en raison de préoccupations liées à la fiabilité (39%) et à l’éthique (35%).
Les résultats dévoilent aussi que 40% d’entre eux utilisent l’IA sans formation ni encadrement de la part de l’école ou de l’employeur, et 67% réclament une réglementation et des lignes directrices claires sur le lieu de travail.
L’IA n’est pas la seule préoccupation des jeunes. Dans la même enquête, six jeunes sur dix disent subir un stress financier chaque mois et 51% d’entre eux s’inquiètent pour leur avenir financier. Par ailleurs, bon nombre d’entre eux déclarent ne pas posséder les connaissances financières nécessaires pour gérer correctement leur situation. «C’est pourquoi la moitié d’entre eux (51%) attendent un soutien de la part de leur employeur, par exemple en leur expliquant les fiches de paie, la gestion budgétaire ou en leur donnant des conseils d’épargne», détaille la FEB.
Valeurs
Enfin, les jeunes semblent accorder une grande importance aux valeurs, à la diversité et à l’inclusion dans le choix de leur employeur. 48% ont ainsi déjà renoncé à travailler pour un employeur parce qu’il ne partageait pas leurs valeurs. Et 43% choisissent délibérément des organisations misant sur la diversité, l’égalité et l’inclusion (DEI).
L’enquête ’Bridging the Future 2025’ a été réalisée auprès de 1.000 jeunes par la FEB et le prestataire de services RH Randstad dans le cadre du projet Young Talent in Action.
