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Les dossiers des consommateurs belges qui ont subi des dommages liés à PureTech sur des véhicules du constructeur automobile Stellantis ne devraient être traités qu'à partir de la fin du mois de février, indique mardi Testachats dans un communiqué. Aucun calendrier n'a par contre encore été communiqué pour les problèmes liés à l'AdBlue.
L'organisation de défense des consommateurs Testachats invite dès aujourd'hui les propriétaires de voitures défectueuses à se créer un compte sur la plateforme d'indemnisation lancée mi-janvier par Stellantis, afin d'introduire leur demande de remboursement. "Pour la Belgique, Stellantis affirme qu'elle traitera les dossiers PureTech à partir de la fin du mois de février, mais aucun calendrier n'est encore prévu pour les dossiers AdBlue", souligne Testachats.
Les problèmes liés à PureTech concernent les voitures de Stellantis (en particulier les marques Citroën et Peugeot) équipées d'un moteur PureTech 1.2 dont la courroie de distribution s'use trop rapidement. Cela peut entraîner divers dommages, dont une consommation excessive d'huile, voire une défaillance totale du moteur, posant des risques sérieux pour la sécurité des conducteurs sur la route. Testachats a porté plainte auprès de l'Inspection économique en décembre 2023.
Des problèmes techniques ont également été signalés en ce qui concerne le logiciel intégré des moteurs diesel utilisant l'AdBlue. Testachats a reçu plus de 3.000 plaintes à ce sujet. L'AdBlue est un additif qui est obligatoire depuis quelques années pour les voitures diesel afin de réduire les émissions nocives d'oxyde d'azote. Sur certains modèles de Stellantis, le logiciel intégré indique à tort que le réservoir d'AdBlue est presque ou complètement vide. Avec pour conséquence que le moteur s'arrête et ne peut plus être redémarré, entraînant des réparations coûteuses.
Testachats dit "surveiller de près le respect par Stellantis de ses engagements" tout en continuant à plaider pour des conditions d'indemnisation plus souples.