Partager:
L’enquête est publiée à l’occasion du « Earth Overshoot Day », le jour où l’humanité a épuisé toutes les ressources naturelles de l’année. Il tombe ce 24 juillet.
D’après les résultats, 63,1 % des personnes jusqu’à 34 ans ont vendu des objets usagés l’année dernière. Chez les plus de 55 ans, ce pourcentage n’atteint que 28,1 %. Les chiffres montrent une tendance similaire du côté des acheteurs : 52,3 % des jeunes ont acheté des articles d’occasion en 2024, contre 27,9 % des 55 ans et plus.
Les vêtements arrivent largement en tête dans la liste des objets de seconde main, devant les livres et les jouets.
Les personnes interrogées indiquent qu’elles vendent des objets principalement pour l’argent (64 %), mais aussi parce qu’avoir moins d’objets inutiles leur donne « de la tranquillité » (36 %). Un tiers d’entre elles (33 %) évoquent également une conscience environnementale.
Les acteurs du secteur soulignent qu’il existe des opportunités dans le domaine, alors que beaucoup de Belges jettent encore des objets utilisables à la poubelle. « Ce sont des opportunités manquées tant pour l’environnement que pour le portefeuille », ajoute l’Alliance pour le Réemploi, qui unit les principaux acteurs du secteur de la réutilisation et de la seconde main. « Tout le monde a bien quelque chose qui mérite une seconde vie. »
Plus de trois quarts des personnes interrogées (77 %) estiment d’ailleurs que le gouvernement doit davantage encourager la réutilisation, notamment via des avantages fiscaux. Ils considèrent aussi que les fabricants doivent rendre les produits plus facilement réparables.
