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"Voir les choses différemment", "une évidence": ces couples ont osé devenir des familles d'accueil, ils encouragent à franchir le pas

Les familles d'accueil peuvent changer la vie de nombreux enfants, mais elles ne sont pas assez nombreuses. Ce dimanche, un événement rassemblait ces accueillants à Marche-en-Famenne. 

Une de nos équipes s'y est rendue et a rencontré trois couples qui accueillent ou ont accueilli des enfants. Ils nous racontent.

Claire et Bernard sont devenus une famille d'accueil il y a 17 ans. Ils ont accueilli huit enfants et pour eux, cette expérience est la plus humainement enrichissante qui soit. "Quand on a vu les premières Saint-Nicolas, les premiers Noël... Vous offrez n'importe quoi et c'est comme si on offrait la terre entière. Ça nous a fait voir les choses différemment", confie Bernard avec émotion.

Irma et Déborah, famille d'accueil depuis 2 ans. Les deux femmes ont décidé de recueillir un enfant de quatre ans. "Quand on a évoqué l'accueil, ça a semblé une évidence", raconte Irma. "Je me suis dit : 'Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt?'. Moi-même, j'ai grandi dans une famille d'accueil. Avant que le petit bonhomme n'arrive à la maison, on l'a vu cinq fois, le lien s'est fait très vite et ça semble comme une évidence que nous sommes une famille."

Chez Catherine et Adrien, c'est un petit peu différent. Le couple est une famille d'accueil d'urgence depuis 2 ans. Le statut de famille d'urgence fait qu'il faut pouvoir s'adapter à une certaine incertitude. Ils savent que les enfants qu'ils accueillent ne resteront pas. De puis qu'ils ont commencé, ils ont déjà accueilli quatre enfants. "C'est temporaire, on le sait. Ce ne sont pas mes enfants, mais quand ils sont là, je les défends comme si j'étais une louve. L'urgence, c'est ça, on est 100% dévoués pendant une période puis on revient à la vie d'avant."

Chaque année, il manque plus de 1.000 familles d'accueil. 

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