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Coronavirus en Belgique: un retour à la normale est-il vraiment possible dans 2 mois? La réponse des experts

Le variant Omicron domine désormais les contaminations en Belgique. Plus contagieux, mais moins virulent et moins mortel, est-il une bonne nouvelle qui laisse présager la fin prochaine de la pandémie ? 

Alors que le variant Omicron se répand à grande vitesse, cette semaine, Tyra Grove Krause, l'une des plus éminentes épidémiologistes au Danemark s'est montrée formelle: d'après ses études, on en a encore pour deux mois avant d'espérer un retour à la normale.

Le variant Omicron pourrait constituer la solution à la crise du Covid s'il devient le variant dominant partout dans le monde, selon certains experts (voir article).

Selon les projections des experts, la courbe des hospitalisations va fortement s'élever avant de redescendre vers le mois de mars. On se retrouverait dans une situation viable. Pourquoi cette courbe descend à cette allure? "Il y a l'aspect immunité collective. Et puis, quand on voit les taux de contamination actuels, cela ne peut pas continuer comme ça. A un moment donné, le virus n'aura plus de cibles à infecter", indique Geert Molenberghs, membre du Groupe d'Experts de stratégie de crise pour le Covid-19 (GEMS).

De son côté, Nathan Clumeck, le professeur émérite en maladies infectieuses à l'ULB et au CHU Saint-Pierre, explique qu'en additionnant les personnes vaccinées (avec 2 doses) et les personnes qui ont déjà eu le covid, on approche un chiffre de 90% de la population. "C'est ce qu'on appelle la double immunité. On pense qu'avec le Omicron, quand on arrive à 90-95%, le phénomène de rupture de la vague va apparaître", précise-t-il. 

D'ici là, Erika Vlieghe, la présidente du GEMS, craint qu'il y ait trop de personnes malades en même temps dans les hôpitaux. "Bien sûr, d'ici le mois de mars, une grande partie de la population aura été en contact avec le virus, mais espérons que ça n'aura pas lieu dans les 2-3 semaines à venir. Il faut continuer à se protéger. On ne peut pas avoir une grande vague."

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