Ivo Poppe a déjà avoué les meurtres de 2 patients et de 4 membres de sa famille: sa mère, son beau-père et 2 oncles, mais le parquet l'accuse d'avoir tué 54 personnes. Les noms avaient été découverts dans un agenda où l'homme d'église tenait sa comptabilité morbide. Sa plus jeune victime n'avait que 24 ans.
Durant plusieurs années, il a profité de sa position d'infirmier en chef de la Clinique de Menin pour assouvir ses pulsions meurtrières sans éveiller les soupçons. Sa méthode : des injections d'air ou d'insuline dans les veines de ses patients, ne laissait aucune trace.
Ces meurtres n'auraient jamais été découverts si le diacre n'avait pas éprouvé le besoin de soulager sa conscience. En 2013, par honte ou peut-être par vanité, il raconte œuvre morbide à son psychiatre. Il se croit alors protégé par le secret médical, mais il se trompe lourdement : le médecin prévient la justice qui ouvre une enquête.
Le procès débute aujourd'hui avec la lecture de l'acte d'accusation. Ivo Poppe risque la prison à perpétuité.