Partager:
À l’intérieur de la clinique vétérinaire de Verviers, on trouve une dizaine de salles de consultation, un labo pour les analyses et un bloc opératoire.
La patiente du jour est un chat âgé de quelques mois : « On va la stériliser, lui retirer les ovaires. Elle a été endormie, on a mis tout le monitoring et elle a été préparée chirurgicalement. On a fait l’asepsie, donc là on va pouvoir débuter », explique Pierre Raxhon, le vétérinaire prêt à opérer.
Dans la salle voisine, Sky tente de se détendre dans la pénombre. Après cet examen, sa maîtresse saura enfin s’il peut reprendre le travail la semaine prochaine. « On a fait un petit contrôle écho-cardio parce que Sky est un chien de chasse, explique Sylvie Kohl, sa vétérinaire. À sa visite de vaccin, on avait dépisté qu’il avait un petit souffle au cœur. On s’assurait que tout va bien avant qu’il reprenne sa saison ».
Dans cette clinique, une équipe de huit professionnels réalise plus d’une trentaine de consultations chaque jour. Face à eux, des maîtres de plus en plus préoccupés par la santé de leurs animaux.
Un budget moyen de 227 euros
« Une fois par an au minimum pour ses vaccins, et s’il y a un petit souci. Il a déjà eu une crise d’arthrose, il a déjà eu une grippe arrachée. C’est notre bébé, c’est notre troisième enfant », décrit la maîtresse d’un petit bichon.
Mais les soins aux animaux de compagnie peuvent parfois coûter très cher, et ce n’est pas remboursé. En Belgique, le budget vétérinaire annuel moyen pour un chien s’élève à 227 euros par an. S’ajoutent à cela des frais liés à certains examens imprévus, des montants justifiés par des équipements technologiques de plus en plus sophistiqués.

« On a la colonne d’endoscopie qui nous permet vraiment de passer la caméra dans les animaux et d’avoir vraiment une image en direct de ce qui se passe. Et donc de pouvoir poser des diagnostics, de prendre des prélèvements aussi éventuellement », explique Pierre Raxhon, vétérinaire.
Pour éviter les mauvaises surprises, les assureurs diversifient leurs formules, avec des indemnités en cas d’accident, mais également la couverture des soins dentaires. Actuellement, on estime à 3 % la proportion d’animaux assurés en Belgique.


















