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Une fresque participative temporaire en soutien à Olivier Vandecasteele a pris forme mardi, sur les panneaux de bois qui bordent le bâtiment de la Bourse, à Bruxelles. L'initiative est née de l'artiste tournaisien Denis Meyers et est soutenue par la Ville de Bruxelles.
En mars dernier, c'est la ville de Namur qui accueillait l'œuvre d'art participative de Denis Meyers. Le graffeur, graveur et peintre est aussi une connaissance d'Olivier Vandecasteele, ce travailleur humanitaire belge arrêté en Iran à la fin du mois de février 2022. Le quadragénaire est aujourd'hui condamné à 40 ans de prison et près de 74 coups de fouet.
Comme l'artiste Denis Meyers, de nombreux Belges soutiennent Olivier Vandecasteele, retenu dans des conditions inhumaines. Lors de l'action, quatre bénévoles interpellaient les passants pour qu'ils partagent les mots qui leur viennent à l'esprit lorsqu'ils pensent au détenu. "Je vais graffer ces mots autour du sticker représentant le visage d'Olivier. Je veux donner de la visibilité à l'affaire", a précisé l'artiste.
Nathalie est bénévole et membre d'Amnesty International. Profondément choquée par la situation, elle a répondu à un appel à participer à l'action sur un groupe Facebook, dédié au partage des initiatives pour soutenir Olivier Vandecasteele. "J'ai signé la pétition de demande de libération immédiate sur le site Amnesty International et je fais des dons. Je ne connais pas Olivier, mais je veux qu'il soit libéré. C'est une cause très importante", soutient Nathalie.
Au milieu des passants souvent pressés, François s'est immobilisé face à la fresque. "C'est une très belle initiative. La mobilisation est exceptionnelle. Je participe à beaucoup d'événements en soutien à Olivier", témoigne François. "Je suis allé à Tournai dimanche, pour aller supporter sa nièce. J'ai eu l'occasion de faire de l'humanitaire il y a quelques années, donc je me sens très solidaire", a-t-il ajouté.