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À 949€, le OnePlus 15, au regard de ses performances de (tout) premier plan, est presque une bonne affaire. Plus puissant et plus endurant que toute la concurrence, il sort avec des réductions de lancement lui permettant de passer sous la barre de 900€, avec accessoires ! Pas si mal pour le smartphone de « tous les records ». J’ai pu jouer avec pendant deux semaines et vous allez le voir, c’est un monstre qui adore… le jeu vidéo.
De quels « records » parle-t-on ?
Le OnePlus 15 se positionne clairement comme un appareil (très) performant, en intégrant plusieurs « premières » mondiales et/ou records de l’industrie. Pas toujours utiles à tout le monde, ils sont autant de petits arguments donnant la sensation de tenir une bête de techs :
- Le plus puissant ? Les tests sont assez unanimes : l’architecture à triple puce (dont une pour la réactivité tactile et l’autre pour le Wi-Fi) est pilotée par un cerveau qui n’est autre que la plateforme Snapdragon 8 Elite Gen 5 (la meilleure du moment). Et l’ensemble fait des miracles. Pour s’en rendre compte, il faut bien sûr lancer des jeux vidéo gourmands…
- Le bel écran de 6,78 pouces, avec ses bordures très fines (1,15 mm) est le premier smartphone au monde à combiner une résolution de 1,5K avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz (très utile pour le jeu vidéo, à nouveau).
- En matière d’autonomie, il établit un record en proposant une batterie de 7300 mAh, décrite comme la plus grande de sa catégorie (on trouve rarement mieux, et uniquement sur des appareils beaucoup plus chers). Ajoutez une charge 120W (38 minutes pour un 0 à 100 %, chargeur non fourni hélas), et vous avez une machine diablement endurante. Un exemple : un film de 2h en streaming, c’est seulement 4 % de batterie perdue ! Bref, on parle de 2 vrais jours d’autonomie, ce qui est un sacré argument en 2025…
- La performance est également soulignée par plusieurs premières industrielles, notamment le fait d’être le premier smartphone de l’industrie à garantir un jeu constant à 120 images par seconde (fps) sans chute d’image sur un jeu tel que Mobile Legends : Bang Bang pendant plus de 60 minutes.
- De plus, il intègre la RAM de smartphone la plus rapide au monde, la LPDDR5X Ultra+ à 10667 Mbps. Ce qui contribue à la fluidité constante, même en ouvrant plusieurs applications gourmandes les unes à la suite des autres, et en passant de l’une à l’autre.
- Son gyroscope (position du smartphone quand vous le tenez) offre la plus haute précision de l’industrie, équivalente à ceux des véhicules aériens sans pilote (UAV). L’avantage est là aussi pour les jeux vidéo qui utilisent le déplacement du smartphone.
- Pour les professionnels et les créateurs, le OnePlus 15 est parmi les premiers smartphones Android à enregistrer des vidéos 4K à 120 fps avec Dolby Vision HDR, il propose la première prévisualisation LUT en direct de l’industrie. Il permet de tourner une séquence tout en voyant directement le rendu colorimétrique final (assez niche, donc…).
Bref, vous l’avez compris, il est balaise, ce OnePlus 15. Lors de la présentation, l’entreprise évoque « un saut de 2 générations » sur la puissance, d’où le passage du OnePlus 13 de l’an dernier au chiffre 15 !
Quoi d’autre d’amusant ?
Il faut que je vous parle d’une autre « première » : l’utilisation de métal électrolysé pour le châssis (cadre) du smartphone, du moins celui vendu dans la version Sand Storm (celle de mon test). C’est 3,4x plus solide que l’aluminium, et 1,3x plus solide que le titane (d’après OnePlus, du moins, je n’ai pas osé le laisser tomber dans la rue…). Tant qu’on parle de design, on apprécie l’audace de OnePlus de casser un peu ses codes, et d’oser un dos très épuré, mais qui reste original (îlot de capteurs qui ne ressortent pas) et élégant :
J’aime aussi les certifications IP66, IP68, IP69 et IP69K : le OnePlus 15 résiste à une immersion jusqu’à 2 mètres pendant 30 minutes, et plus amusant, aux jets haute pression jusqu’à 80°C. Parfaitement inutile, mais très cool tout de même !
Enfin, il y a la connectivité pléthorique ! C’est rare d’en parler mais avoir un smartphone qui capte mieux le Wi-Fi, c’est bien. Il y a donc 15 antennes en tout, du Wi-FI 7 et une dose d’IA. En effet, SmartLink prioritise les flux de réseau selon les besoins des contenus affichés : la vidéo avant des commentaires sur les réseaux sociaux, du jeu vidéo en prio sur les emails s’il est de type « battle », etc. Résultat : c’est mieux, et c’est bien géré par la puce dédiée Wi-Fi G2 qui bosse avec le CPU.
Des points faibles ?
La partie photo n’a rien d’extraordinaire, avouons-le : un Pixel 10 s’en sortira mieux (j’ai pu comparer). C’est au niveau du zoom 3,5X et des photos en faibles conditions lumineuses que les différences sont les plus remarquables avec les ténors du secteur, souvent plus chers il est vrai. Mais le OnePlus 15 se rattrape avec la vidéo en 4K ou 8K, l’autofocus sur les selfies et un traitement IA (DetailMax) qui peut s’avérer utile. La perte de la collaboration avec Hasselblad, désormais réservée au cousin Oppo, est à peine perceptible.
Quant à l’interface utilisateur basée sur Android, si OxygenOS 16 est toujours aussi fluide et agréable à utiliser, elle a été rattrapée par les Pixel de Google, plus simples et plus riches en intégration IA. Attention, ça reste beaucoup mieux que Samsung et Xiaomi qui intègrent un tas d’applications et services maison souvent encombrants. Mais face à tout ce que Gemini peut faire avec les Pixel 10, le OnePlus 15 s’avoue vaincu, même si ces outils d’IA, souffrant parfois de traductions approximatives ou de limites, rentrent petit à petit dans la norme (notamment l’assistant de mémoire via la Plus Key sur la gauche, qui a le mérite d’exister en enregistrant et triant facilement des infos/images).
