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Le neurologue Steven Laureys s'est exprimé sur les AVC et les signes qui permettent de les détecter dans une interview accordée à RTL info.
Que faire en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC) ? C’est la question qui a été posée au neurologue Steven Laureys.
Mais tout d’abord, il rappelle les signes permettant de détecter un AVC : "Il faut les reconnaître, et vite, parce qu’on a des traitements. Il ne faut pas perdre une minute. Si on voit quelqu’un qui présente une paralysie, qui n’arrive plus à bouger ou ne ressent plus, ou différemment, un bras ou une jambe, qui a la bouche de travers, ou qui n’arrive plus à prononcer des mots…".
Si ces symptômes apparaissent, la réaction doit être immédiate : "Il faut se rendre directement aux urgences, parce que chaque minute permet de sauver une partie du cerveau qui est en train de souffrir. (...) Aujourd’hui, on peut traiter des personnes dès les premiers signes d’un AVC".
Des alternatives aux médicaments ?
Un autre sujet abordé par le neurologue est le recours fréquent aux médicaments, parfois excessif. Il le reconnaît : il lui est lui-même arrivé de prescrire trop de traitements à ses patients.
"Comme médecin, j’ai prescrit trop longtemps des pilules, des anxiolytiques. En Belgique, beaucoup de personnes prennent des somnifères, des médicaments qui nous plongent dans une sorte de coma pharmacologique".
Aujourd’hui, en tant que neurologue, il privilégie une approche plus active de la part des patients, notamment à travers des exercices de bien-être comme la méditation.
Cependant, méditer ne s’improvise pas. Il donne quelques conseils pour bien commencer : "Le plus important, c’est d’essayer. Il faut s’asseoir confortablement et diriger notre attention sur une seule chose : la respiration. J’expire par la bouche un peu plus longtemps. Et ça, on peut le faire n’importe où, n’importe quand. Cela va calmer le système nerveux autonome".
