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« Ça va être une étape importante avant de pouvoir aller sur Mars » : qui retournera sur la Lune, 50 ans après ?

Par RTL info avec Benoit Duthoo
À Redu, l’Euro Space Center inaugure LUNAR.X, un simulateur immersif qui recrée les conditions d’un voyage vers la Lune. Une attraction ludique et pédagogique qui reflète l’intérêt grandissant pour une nouvelle conquête lunaire.

Plus de cinquante ans après les premiers pas de l’Homme sur la Lune, la fascination pour notre satellite naturel ne faiblit pas. Bien au contraire. « La Lune, ça fait rêver », confie Stéphanie Moraux, coordinatrice pédagogique à l’Euro Space Center.

« C’est le fait de partir autre part que sur la Terre. Maintenant, la Lune, ça va être une étape importante avant de pouvoir aller sur Mars. »

Dans les cinq à dix prochaines années, elle espère que les ambitions lunaires vont se multiplier : « On va retourner sur la lune et on va pouvoir construire des bases lunaires. Et ça permettra de s’entraîner avant de pouvoir aller sur Mars ».

Une compétition mondiale relancée

La Lune attire à nouveau de nombreux pays. « On a la Chine, on a les États-Unis, on a plein de pays, même européens, qui voudraient également aller là-bas », souligne Stéphanie Moraux.

Cette dynamique réveille les souvenirs d’une époque révolue : « Comme on a vécu, il y a 50 ans, entre l’Union soviétique et les Américains, c’était vraiment de savoir qui serait le premier. Ici aussi, c’est de savoir qui va enfin réussir à atterrir sur la Lune 50 ans plus tard. »

C’est dans ce contexte de regain d’intérêt pour cet astre, que l’Euro Space Center, situé à Redu en Belgique, lance LUNAR.X.

On est partis sur la Lune il y a 50 ans. On ne s’en souvient plus trop comment ça se passe.

Il s’agit d’une capsule immersive qui simule toutes les étapes d’une mission spatiale : du décollage à l’alunissage, avec en prime la gestion d’imprévus techniques.

L’expérience, ouverte au public dès ce dimanche, plonge les visiteurs dans l’ambiance d’une véritable mission lunaire, à travers décors, effets sonores et visuels.

Au-delà du divertissement, le projet revêt une dimension éducative forte. « L’objectif principal, c’est quand même d’apprendre quelque chose », explique Stéphanie Moraux.

« On est partis sur la Lune il y a 50 ans. On ne s’en souvient plus trop comment ça se passe. Ici, on explique aux enfants et aux visiteurs les différentes étapes d’une mission sur la Lune. »

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