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Les deux pays sont parvenus à « un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel », avait déclaré plus tôt lundi le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, dont le pays a joué les intermédiaires, après trois heures de discussions avec ses homologues des pays concernés.
Dans la ville cambodgienne de Samraong, à 20 kilomètres de la frontière, un journaliste de l’AFP a entendu des tirs d’artillerie incessants tout au long de la journée de lundi, avant que les explosions ne cessent 30 minutes avant minuit.
Dans la province cambodgienne de Preah Vihear, où ont eu lieu certains des combats les plus intenses, le calme régnait vingt minutes après le début officiel du cessez-le-feu, a annoncé son gouverneur, Kim Rithy, sur Facebook.
Les affrontements ont officiellement fait jeudi dernier 25 morts côté thaïlandais, dont onze soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.
Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française. Mais rarement dans l’histoire moderne un tel épisode de violences avait secoué la région.
L’accord de cessez-le-feu prévoit que les commandants militaires des deux parties se rencontrent à 07H00 locales (02h00 HB), avant la réunion d’un comité transfrontalier au Cambodge le 4 août.



















