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L’Espagne est un membre « de plein droit » et « engagé » de l’Otan, ont affirmé vendredi des sources gouvernementales, quelques heures après les déclarations de Donald Trump estimant que l’Espagne mériterait d’être « expulsée » de l’Otan pour ses dépenses militaires qu’il juge insuffisantes.
« L’Espagne est un membre de plein droit et engagé de l’Otan. Elle remplit ses objectifs de capacités autant que les États-Unis », ont affirmé ces sources à l’AFP.
« Retardataire »
Le président américain a qualifié jeudi l’Espagne de « retardataire », en référence à l’accord de l’Otan demandant à consacrer 5 % du PIB des pays membres aux dépenses de défense, et a suggéré de « l’exclure » de l’Alliance atlantique.
Le gouvernement de gauche espagnol consacre 2 % de son PIB à ses dépenses de défense, mais ne compte pas les porter à 5 % comme le stipule le nouvel objectif de l’Otan depuis le dernier sommet de l’Alliance atlantique en juin à la Haye.
L’Espagne, sans renoncer à apposer sa signature à la déclaration finale du sommet, a estimé qu’elle n’était pas concernée par ce pourcentage.
Chaque pays de l’Otan, a assuré Madrid, doit augmenter ses capacités militaires conformément aux plans de défense établis par l’Alliance. Or, l’Espagne assure être capable d’atteindre les objectifs que l’Otan lui a assignés en limitant ses dépenses à 2 % de son PIB.
