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A Magdebourg, après l'effroi, place au recueillement: "On ne comprend pas, on se demande pourquoi"

Les larmes, l'effroi et une immense tristesse à Magdebourg après l'attaque à la voiture-bélier qui a coûté la vie à au moins cinq personnes, dont un enfant de neuf ans et plus de 200 blessées, dont certaines très grièvement.

Une cérémonie d'hommage aux victimes de l'attaque de Magdebourg a débuté à 19h à la cathédrale de la ville. Les cloches de la cathédrale sonnent, les chants religieux résonnent depuis l'intérieur de l'édifice. Plusieurs centaines de personnes, dont des proches des victimes, des secouristes et d'autres invités sont présentes. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, le chancelier Olaf Scholz ou encore le ministre-président de la région Saxe-Anhalt Reiner Haseloff y assistent également.

Tout au long de la journée, des milliers de personnes sont venues se recueillir sur le parvis. "On est tristes, on est très tristes, on n'a pas les mots, mais il faut quand même montrer que le diable ne peut pas gagner", réagit une Allemande présente.

L'émotion gagne tout le monde, les 240.000 habitants de la ville et bien au delà. Même les services de sécurité sont venu rendre hommage aux victimes. "Ce qui est important, ce sont les gens qui ont souffert et toute la ville qui a peur maintenant", estime un habitant. "On ne comprend pas, on se demande pourquoi", s'interroge un autre, les larmes aux yeux.

Toute la journée des Allemands sont venus déposer des fleurs ou se recueillir tout près des lieux du drame bouclés par les autorités.

Ce matin c'était au tour du chancelier allemand, Olaf Scholz. "C'est un acte terrible que de blesser et de tuer autant de personnes avec une telle brutalité. Nous ne devons pas laisser ceux qui veulent semer la haine s'en tirer à bon compte"

Magdebourg vit ce jour d'après sous le choc. L'émotion fut palpable tout au long de l'après-midi, avec des pleurs, des accolades et l'incompréhension. Pourquoi s'attaquer à un village de Noël qui est un lieu très fort, très symbolique ici en Allemagne, où tout le monde fait la fête? Hier, c'était le dernier jour de classe, c'était le début des vacances pour de nombreux jeunes. Un enfant de 9 ans fait partie des victimes. Il va falloir du temps finalement pour que les 240 000 habitants de cette ville retrouvent une certaine sérénité.

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