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Pas de nouvelle mobilisation en Russie après la rébellion de Wagner

Un haut responsable parlementaire russe a écarté l'idée d'une nouvelle mobilisation pour remplacer les membres du groupe paramilitaire Wagner qui ne combattent plus en Ukraine, a-t-il déclaré lundi à l'agence d'État TASS.

"Le président de la Fédération de Russie (Vladimir Poutine) a clairement, de manière compréhensible et spécifique, dit qu'il n'y aurait pas de nouvelle mobilisation", a déclaré Andreï Kartapolov, à la tête du Comité de Défense de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

"Il n'y a aucun besoin de mobilisation aujourd'hui et dans un avenir proche."

Selon l'ancien commandant militaire, "il n'y a pas du tout de menace de diminution du potentiel de combat" à moyen et long terme, et Moscou dispose d'effectifs au sein des forces armées russes pour les remplacer, a-t-il expliqué à TASS.

"Au moment de la rébellion (avortée), il n'y avait pas d'employé du groupe Wagner en première ligne, ils étaient tous dans des camps", a ajouté M. Kartapolov.

Après sa mutinerie avortée en Russie en juin, le patron du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a accepté de s'exiler au Bélarus à la faveur d'une médiation menée par Minsk, allié de Moscou.

Aux termes de cet accord, les combattants de Wagner ont le choix de partir au Bélarus, de s'engager dans l'armée russe régulière ou de retourner à la vie civile.

Evguéni Prigojine a assuré que son soulèvement ne visait pas à renverser le pouvoir, mais à sauver Wagner d'un démantèlement par l'état-major russe, qu'il accuse d'incompétence dans le conflit en Ukraine.

Le 13 juin, quelques jours avant la mutinerie du groupe paramilitaire, Vladimir Poutine avait indiqué au cours d'un entretien avec des journalistes que "les décisions concernant la mobilisation" sont prises "en fonction des objectifs que nous nous fixons, mais il n'y a pas un tel besoin aujourd'hui", rapporte le site du Kremlin.

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