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L’eurodéputé socialiste Elio Di Rupo a demandé jeudi, lors d’une intervention à Strasbourg, la constitution d’une commission d’enquête après les révélations dans la presse d’espionnage par Viktor Orban.
Le journal De Tijd a rapporté jeudi que le Premier ministre hongrois d’extrême droite était derrière une opération d’espionnage au sein des institutions de l’UE. Un réseau d’agents secrets aurait opéré par le biais de la représentation permanente de la Hongrie auprès de l’UE. Le commissaire européen Oliver Varhelyi serait également mis en cause.
Elio Di Rupo a pris la parole dans l’hémicycle à Strasbourg, jeudi, pour demander qu’une commission parlementaire fasse la lumière sur l’affaire. Si les faits sont avérés, il a appelé à mettre en place une commission d’enquête parlementaire.
« Si c’était vrai, ce serait l’un des plus grands scandales que nous connaîtrions », a dénoncé l’ancien Premier ministre belge. « Si c’est vrai, les traités actuels sont une fois de plus inappropriés aux réalités de l’Union européenne », a-t-il ajouté.
La députée écologiste Sara Matthieu (Verts) a également estimé que l’affaire devait faire l’objet « d’une enquête approfondie ». « Le rôle du commissaire européen Varhelyi est explosif. S’il a effectivement été impliqué dans des activités d’espionnage, il ne peut pas rester en fonction », a-t-elle ajouté, sur Bluesky. « J’appelle (la présidente de la Commission européenne) von der Leyen à mener une enquête indépendante et à prendre des mesures sévères. »



















