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Alors qu’Owen L., 23 ans, a avoué le meurtre de Louise, 11 ans, dans le bois des Templiers (Essonne), les enquêteurs tentent de comprendre les raisons qui l’ont poussé à commettre cet acte effroyable. Son entourage le décrit comme un jeune marginal, passionné de jeux vidéo et connu pour des antécédents de violences domestiques.
L’identité d’Owen L. s’est imposée aux enquêteurs après la découverte de son ADN sur les mains de la victime. Interpellé mardi, il a vu sa garde à vue prolongée, avant de passer aux aveux ce mercredi matin. Trois de ses proches – ses parents et sa petite amie – ont également été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime.
Owen L. résidait à Épinay-sur-Orge, à seulement 300 mètres de la maison de Louise. Il avait fréquenté le collège André-Maurois, où était également scolarisée la fillette, mais rien ne prouve encore qu’ils se connaissaient personnellement. Ce sont les témoignages des habitants du quartier et des images de vidéosurveillance qui ont permis aux enquêteurs de le repérer.
Décrit par des habitants du quartier à BFMTV comme un individu qui "ne suit pas trop les cours, qui ne travaille pas trop et qui fait des bêtises", Owen L. était connu pour son comportement marginal. Une ancienne employeuse le qualifie de "petit stagiaire qui n'avait pas trop envie de bosser, en jogging".
Un passé de violences et un entourage distant
Plusieurs sources indiquent qu'Owen L. était un "accro aux jeux vidéo en ligne". Selon Paris Match, le jour du meurtre, il aurait subi une défaite à Fortnite, ce qui aurait déclenché une crise de colère incontrôlable. Cette hypothèse est actuellement privilégiée par les enquêteurs pour expliquer son passage à l'acte.
Bien que n'ayant pas de casier judiciaire pour des crimes graves, Owen L. était connu des services de police pour des délits mineurs. Il s'était notamment montré violent envers sa sœur, qui avait déposé une main courante contre lui.
Une source proche de l’enquête a confirmé au Parisien que cette sœur aurait joué un rôle dans l’identification d’Owen L. en tant que suspect. Un voisin confie à BFMTV : “Elle le détestait en général (…) ils ne se parlaient pas.”
L’absence de violences sexuelles et de lien avec un trafic ou un différend connu pousse les enquêteurs à envisager un passage à l’acte impulsif, sans préméditation claire. Une source citée par Le Parisien invite cependant à la prudence, rappelant que l’enquête est encore en cours et que des zones d’ombre persistent sur les motivations du suspect.
Avec ses aveux, Owen L. risque désormais la réclusion criminelle à perpétuité, peine encourue pour un meurtre sur mineur de moins de 15 ans.