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Depuis la généralisation du « flux libre » sur certaines autoroutes françaises, comme l’A13, l’A14, l’A4 ou l’A79, il n’est plus nécessaire de s’arrêter aux barrières. Le paiement se fait automatiquement grâce à la reconnaissance des plaques d’immatriculation par caméras.
Mais ce changement, encore peu connu des conducteurs étrangers, notamment belges, ouvre la porte à des arnaques sophistiquées. Les fraudeurs envoient de faux rappels d’impayés en se faisant passer pour des sociétés comme Ulys (Vinci Autoroutes), Sanef ou Aliae, comme le relaient nos confrères de 7sur7.
Des messages convaincants pour soutirer vos données
Les escrocs ciblent les automobilistes via SMS ou e-mail, en réclamant une petite somme – souvent autour de 6,80 euros. Ces messages utilisent les logos officiels et une mise en page professionnelle. En cliquant sur le lien fourni, les victimes sont redirigées vers un faux site et incitées à fournir leurs données bancaires. « Le montant était si faible que je me suis dit : autant payer pour en finir », raconte une victime, soulignant à quel point le piège est efficace. Les véritables opérateurs autoroutiers précisent qu’ils ne demandent jamais de paiement via des SMS ou e-mails contenant un lien direct. Les adresses officielles utilisent uniquement les domaines comme @ulys.com ou @vinci-autoroutes.com.
Si vous recevez un message venant d’un numéro commençant par 06 ou 07, soyez méfiants. En cas de doute, rendez-vous directement sur le site de l’opérateur en tapant vous-même l’adresse dans votre navigateur. Ne cliquez jamais sur un lien douteux, et ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires.
Que faire si vous êtes piégé ?
Si vous avez déjà saisi vos informations sur un site frauduleux, contactez immédiatement votre banque pour faire bloquer votre carte. Plus vite vous agissez, mieux vous serez protégé.
Pour éviter toute confusion et voyager sereinement, il existe une option pratique : le badge de télépéage. Il permet le paiement automatique et sécurisé, sans intervention manuelle, pour environ 2 euros par mois d’utilisation. En plus de gagner du temps, cela vous évite de tomber dans le piège des fausses relances.
