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Ce mercredi 10 septembre est une journée historique en France. C’est aujourd’hui que le mouvement « on bloque tout » se mobilise partout dans l’Hexagone pour protester contre la classe politique au pouvoir.
D’importantes perturbations sont attendues un peu partout dans le pays… mais aussi en Belgique.
En effet, il y a quelques jours, des « Gilets jaunes » de Namur et de la province de Luxembourg ont mené en Wallonie une opération d’affichage importante invitant à un « blocage » ce mercredi 10 septembre.
Suivez les principales informations de cette journée particulière en direct :
08h20 > Un « gros millier de manifestants »
Selon la gendarmerie nationale, citée par nos confrères de BFM TV, un « gros millier de manifestants » est actuellement présent en France dans les différentes mobilisations diverses mobilisations.
07h50 > Déjà plus de 50 interpellations dans la région parisienne.
Sur le coup de 7h50, la préfecture de police de Paris a annoncé l’interpellation de 51 personnes dans la capitale et sa petite couronne.
07h20 > Attention sur l’autoroute A1
Prudence si vous devez prendre l’autoroute A1 en région lilloise. Celle-ci est en effet bloquée par des manifestants
uri07h00 > Premières tensions et interpellations
Les premières tensions se font sentir. À Paris, porte de Bagnolet, la Brav-M a été déployée et plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, selon BFM TV.
06h15 > Les premiers blocages sont en cours
Un peu partout dans le pays, les actions ont débuté. On parle pour l’instant essentiellement d’entreprises bloquées et de barrages filtrants sur les routes, comme l’expliquent nos confrères de LCI.
uri05h45 > 80.000 gendarmes et policiers mobilisés
Quelque « 80.000 gendarmes et policiers » sont mobilisés, avait annoncé lundi soir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur bientôt démissionnaire, prévenant qu’« aucune violence » ne serait tolérée.
Les services de renseignements soulignaient la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement « horizontal » et sans chef. « Chacun fait ce qu’il veut » dans un contexte de « grogne et de colère », avait noté auprès de l’AFP une source sécuritaire en fin de semaine dernière.
03h00 > Doit-on craindre ce 10 septembre en Belgique ?
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin, rappelle que le droit légitime de manifester « ne peut empêcher les autres de circuler ou d’aller travailler ». « Il ne peut en aucun cas mettre en danger les usagers de la route, ni bloquer nos services de secours. Les forces de l’ordre feront donc respecter la loi partout où cela sera nécessaire ».
01h20 > Comment est né le mouvement ?
Le 21 mai, dans un canal Telegram nommé « Les Essentiels », ce message était apparu : « Le 10 septembre, la France s’arrête ». Trois mois et demi plus tard, on ne parle plus que de ça en France.
00h15 > D’importantes perturbations attendues dans les transports
Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Île-de-France mercredi. La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur.
Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic « normal » sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.
Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E.
La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.
À la RATP, le trafic sera « quasi normal » dans le métro avec « plus de neuf trains sur dix » sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, « neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau », tandis que les tramways fonctionneront à 100 %.
La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.
« À la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000 » salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.



















