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«Fadas», «maboules»: Emmanuel Macron réagit à la polémique de la baffe de Brigitte, peut-il exiger la suppression des images?

Par RTL info avec Peggy Simono

La scène a fait le tour du monde : à sa descente d’avion au Vietnam, Emmanuel Macron a vu les mains de Brigitte Macron repousser fermement son visage. Un geste anodin pour certains, un signe de discorde pour d’autres. Mais au-delà de la rumeur, une question se pose : un chef d’État pourrait-il exiger la suppression d’images le concernant ?

L’image est saisissante : au moment où Emmanuel Macron s’apprête à fouler le sol vietnamien pour une visite d’État, les mains de son épouse, Brigitte Macron, repoussent visiblement son visage juste avant qu’il ne quitte l’avion présidentiel.

Cette séquence, capturée par une agence de presse internationale, n’a pas tardé à devenir virale. Sur les réseaux sociaux, les interprétations se sont multipliées, allant de la simple taquinerie à la théorie d’une dispute conjugale, voire d’une crise au sein du couple présidentiel.

 

 

Face à l’ampleur de la polémique, Emmanuel Macron a lui-même réagi, qualifiant de «fadas et de maboules» ceux qui passent leurs journées à broder des scénarios autour de «ses vidéos». Une réponse qui soulève une interrogation plus large : jusqu’où un président doit-il s’expliquer sur sa vie privée, même quand celle-ci est exposée publiquement ?

Le droit à l’image face à la liberté de la presse 

La question est épineuse : le président de la République pourrait-il interdire la diffusion de ces images en invoquant leur caractère privé ? La réponse est non. En France, le chef de l’État n’a pas le pouvoir d’interdire la diffusion d’une vidéo filmée légalement par une agence de presse étrangère, surtout si elle est capturée lors d’un événement public.

La scène a été enregistrée lors d’une arrivée officielle sur le tarmac d’un aéroport, en présence de la presse internationale, ce qui confère à ce contexte un caractère public et officiel. Ces images, filmées par Associated Press, relèvent du droit à l’information et de la liberté de la presse. Ces principes sont protégés par la loi française et les conventions internationales, et prévalent dans ce cas. La seule exception serait de pouvoir démontrer une atteinte grave à la vie privée ou à la dignité, ce qui, dans ce cas précis, n’a pas été établi.

Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.

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