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Déjà des premiers débordements en France où une nouvelle journée de mobilisation a débuté dès l’aube. Entre sabotage et blocages de ronds-points, de routes ou de dépôts de bus, les policiers français sont déjà bien occupés ce jeudi matin. Mais pourquoi cette mobilisation aujourd’hui ? Quel est l’objectif des syndicats ?
Il s’agit d’une opposition ferme aux mesures budgétaires annoncées par le gouvernement cet été. Elles risquent de toucher toute la population, selon les syndicats, et elles n’ont pas été écartées par le nouveau Premier ministre.
Les syndicats pointent beaucoup de mesures d’austérité, notamment la fameuse suppression de deux jours fériés, la possible suppression de la cinquième semaine de congés payés. Il y a aussi les coupes financières dans les services publics, le gel des salaires et des prestations sociales, la désindexation des pensions, ou encore le doublement des franchises médicales qui obligerait le patient à payer plus. La grève doit aussi permettre de s’opposer à une nouvelle réforme de l’assurance chômage.
Les secteurs impactés
Pour cette journée, il faut s’attendre à une énorme mobilisation. Bien plus grande que la semaine dernière pour le mouvement « Bloquons tout ». Jusqu’à 900.000 manifestants sont attendus, au travers de 250 cortèges annoncés dans les grandes villes de France.
Il y aura aussi des perturbations dans les transports en commun, ou la moitié des métros et trains devraient circuler dans les grandes villes. Des perturbations sont aussi annoncées au niveau des bus publics et sur la route avec des opérations escargots et de ralentissements du trafic, des blocages de ronds-points.
Pas de soucis annoncés dans les airs, par contre.
Un tiers des professeurs sont en grève dans les écoles. Et enfin, les hôpitaux fonctionnent au ralenti et la majorité des pharmacies sont fermées.
