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L’ancien président Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison parisienne de la Santé peu avant 10h ce mardi pour y être incarcéré, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l’histoire de la République.
À l’appel de sa famille, une centaine de personnes s’est réunie depuis la levée du jour près du domicile de l’ouest parisien de Nicolas Sarkozy, pour lui signifier leur soutien.

« Nicolas ! Nicolas ! », « Libérez Nicolas ! », a scandé la foule.
L’ancien chef de l’État a répété mardi sur ses réseaux sociaux que c’était « un innocent » que « l’on enferme » à la prison de la Santé et promis à ses supporteurs « que la vérité triomphera ».
« Mais que le prix à payer aura été écrasant… », a-t-il ajouté dans ce message posté moins d’une heure avant l’heure prévue de son incarcération. Il a dit ressentir « une peine profonde pour la France qui se retrouve humiliée par l’expression d’une vengeance qui a porté la haine à un niveau inégalé ».
Avant de monter dans le véhicule qui l’a emmené à la prison, Nicolas Sarkozy a pris sa femme une dernière fois dans ses bras, la mine fermée.


La voiture qui transportait l’ancien chef d’État français est entrée directement dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire.
Ses avocats ont déclaré que leur client a déjà déposé une demande de mise en liberté. Son placement sous écrou est « une honte », a ajouté l’avocat.


















