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Parmi les personnalités politiques françaises, c’est notamment Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes qui a pris la parole au micro de BFMTV : « Ce sont des propos gravissimes. Une Première Dame ne devrait pas dire ça », a-t-elle dénoncé. Elle a poursuivi : « On ne peut pas dire que le problème ce sont les femmes qui dénoncent ce qu’ont subi ou ce que disent avoir subi d’autres femmes ».
Aurélie Trouvé, de la France Insoumise s’est aussi exprimée à l’antenne de BFMTV en constant qu’il s’agissait là « d’insultes grossières » pour une Première Dame. Du côté du parti socialiste, la députée Ayda Hadizadeh a également dénoncé des « propos indignes et déplorables », soulignant que c’est justement ces militantes féministes radicales qui tentent de réveiller la société d’un patriarcat aux « formes très dures ».
Des réactions à gauche, comme à droite
Mais des personnalités de la droite se sont également indignées des propos tenus par Brigitte Macron. C’est par exemple le cas de la porte-parole des Républicains, Agnès Evren qui a déclaré sur BFMTV que « ce sont là des propos très sexistes », avant de partager son étonnement : « Je suis assez étonnée de la Première Dame, elle ne nous avait pas habitués à un tel langage. »
Toutefois, certaines personnalités ont plutôt exprimé une forme de soutien à la Première Dame. Jean-René Cazeneuve a par exemple souligné l’engagement féministe de Brigitte Macron, tout en précisant : « Je ne veux pas l’excuser, mais je veux remettre les choses dans leur contexte. »
La « méthode radicale » désapprouvée
La députée Ensemble Prisca Thévenot adopte une position nuancée à l’antenne de BFMTV : « Je regrette ses propos pas élégants. S’il y a une radicalité à dénoncer, on peut la dénoncer, mais avec d’autres mots. »
Rappelons qu’une source proche de l’entourage de l’épouse du chef de l’État a expliqué qu’il ne fallait « voir dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale employée par ceux qui ont perturbé le spectacle d’Ary Abittan samedi soir », et que « Brigitte Macron n’approuve pas l’emploi de cette méthode radicale ».
