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Fin septembre, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison pour des faits de financement illicite liés à la Libye de Mouammar Kadhafi. Reconnu coupable d’avoir laissé des proches solliciter des fonds pour sa campagne électorale de 2012, il est actuellement incarcéré dans un quartier d’isolement de la prison de la Santé, aménagé spécialement pour garantir sa sécurité.
Nos confrères de RTL France ont pu recueillir des informations sur la détention de l’ancien chef de l’État. Aucun traitement préférentiel n’a été réservé à Nicolas Sarkozy. L’ancien président est soumis aux mêmes règles que les autres détenus, si ce n’est son isolement augmenté.
Sarkozy occupe une cellule au sein du quartier d’isolement et partage le régime alimentaire standard proposé dans les prisons françaises. Toutefois, il ne trouverait pas la nourriture à son goût et Carla Bruni lui a apporté des sandwichs le premier jour. Nicolas Sarkozy aurait ensuite rapidement opté pour le système de cantine qui permet aux détenus de commander des denrées spécifiques auprès de l’administration.
Dans le quartier d’isolement où il est détenu, des mesures de sécurité renforcées ont été prises. Sur les quinze cellules qui composent cet espace, quatre lui sont dédiées. Une cellule est occupée par Nicolas Sarkozy, deux autres adjacentes restent inoccupées pour servir de tampon, et une quatrième est occupée par des policiers armés, une situation jusqu’alors inédite dans un établissement pénitentiaire français.
Des menaces de mort
Cet isolement et cette surveillance accrue sont notamment justifiés par l’animosité des autres détenus envers l’ancien président. Dès le deuxième jour de son incarcération, une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrait des détenus menaçant de mort Nicolas Sarkozy en hurlant depuis leurs cellules.
Face à cette situation, les avocats de Nicolas Sarkozy ont déposé des demandes de mise en liberté en mettant en avant les menaces qui pèsent sur lui. Cependant, à ce jour, aucune décision en sa faveur n’a été prise. Sauf retournement de situation, l’ancien chef de l’État devrait rester incarcéré pendant au moins deux semaines supplémentaires.
