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Soupçonné de violences sexuelles, le psychanalyste Gérard Miller reste en garde à vue

Par RTL info avec AFP
Gérard Miller reste en garde à vue. Celle-ci a été prolongée alors que plusieurs femmes, dont des mineures, portent plainte pour des faits présumés survenus lors de séances d’hypnose, déclenchant une enquête sensible à Paris.

La garde à vue du psychanalyste Gérard Miller, entamée mardi à Paris dans le cadre d’une enquête ouverte après des plaintes de femmes l’accusant de viols et d’agressions sexuelles, a été prolongée, a révélé une source proche du dossier.

Âgé de 77 ans, le psychanalyste médiatique est entendu depuis mardi sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la brigade de protection des mineurs, dans le cadre d’une enquête ouverte en février 2024 à Paris.

Lors des séances d’hypnose

Plusieurs femmes dont des mineures ont dénoncé à la justice des violences sexuelles ayant eu lieu au cours de séances d’hypnose, à son cabinet ou à son domicile. « Certain de n’avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l’institution judiciaire », avait réagi Gérard Miller à l’annonce de l’ouverture de l’enquête préliminaire.

En janvier 2024, le magazine Elle avait révélé les premières accusations d’une femme, notamment de viol lors d’une séance d’hypnose en 2004 alors qu’elle avait 19 ans. La période examinée lors de l’ouverture de l’enquête était comprise entre 1995 et 2005. Dès les premières accusations, le psychanalyste avait réfuté sur X avoir pratiqué l’hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public.

Les séances dans un cadre privé relevaient de « tests élémentaires » et « celui ou celle qui acceptait de s’y livrer n’était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens », assurait Gérard Miller.

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