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Le jeune homme décédé de la rage à Perpignan, premier cas mortel recensé en France métropolitaine depuis 2023, avait effectué un voyage au Maghreb, a déclaré mercredi à l’AFP le médecin infectiologue Julian Cornanglia du centre hospitalier où le patient avait été admis.
Une enquête épidémiologique est « en cours » pour identifier l’origine de la contamination, très probablement une morsure de chien, a ajouté le Dr Cornanglia, médecin du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Perpignan. « Les prélèvements montrent une souche de type canine », a-t-il précisé, soulignant que ni le lieu ni la date de la contamination ne sont encore connus.
« L’enquête est en train de retracer les déplacements du patient dans l’année écoulée, car le temps d’incubation du virus de la rage peut être long », a poursuivi l’infectiologue, soulignant que le jeune homme avait « effectué un voyage au Maghreb », sans en préciser la date.
Diagnostic confirmé
L’homme d’une trentaine d’années est mort de la rage le 25 septembre à l’hôpital de Perpignan, où il avait été admis le 18 septembre avec les symptômes de la maladie virale (hydrophobie, convulsions), selon le médecin et l’hôpital.
« Le diagnostic de rage a été confirmé par le Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur », selon un communiqué du centre hospitalier, mardi.
Le Dr Cornanglia a ajouté qu’une dizaine de personnes de son service ont été vaccinées par précaution, appelant la population à ne pas « s’affoler », car « la rage ne se transmet pas d’humain à humain » .
Le dernier décès dû à la rage en France remonte à 2023. Une patiente est décédée au centre hospitalier de Reims après avoir contracté la rage lors d’un voyage dans un pays du Maghreb où elle avait été blessée par un chat.



















