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4,5 millions d’emplois en jeu: pourquoi les océans sont vitaux pour l’économie mondiale

C’est aujourd’hui que démarre le 12e sommet mondial des océans. Deux jours de réunions à Tokyo, au Japon, pour évoquer la transition vers une économie océanique durable.

Le sommet mondial des océans qui début aujourd'hui à Tokyo accueille des personnes venant de milieux très différents : des représentants d’entreprises, de gouvernements, de la finance, mais aussi des personnes issues de la société civile et du monde universitaire. L’objectif est de développer de nouvelles dynamiques, d’encourager de nouveaux partenariats pour permettre une gestion responsable des océans et de lutter contre leur pollution. 

Le concept d’économie bleue durable a vu le jour en 2012 avec l'ambition d’allier croissance économique et santé des océans. Parce que ces vastes étendues d’eau sont vitales, pour l’économie mondiale tout d'abord.

4,5 millions d'emplois rien qu'en Europe

Les océans fournissent des emplois à des centaines de millions de personnes, et jouent un rôle dans au moins 80 % des échanges commerciaux. Selon des chiffres du programme d’observation de la Terre de l'Union européenne, le programme Copernicus, rien qu’au niveau européen, les industries océaniques fournissaient, au début de cette décennie, près de 4,5 millions d'emplois directs pour un chiffre d’affaires estimé à 667 milliards d’euros. Et cela se poursuit avec notamment le développement en mer des énergies renouvelables.

Ensuite, les océans sont essentiels pour notre santé. Ils couvrent environ 70 % de la surface de la Terre, soit 360 millions de kilomètres carrés. À eux seuls, ils produisent la moitié de l’oxygène. Les organismes marins fournissent des molécules utilisées dans le milieu médical, voire cosmétique. 

Une consommation de poissons et fruits de mer de plus en plus problématique 

Et puis, les poissons et fruits de mer nous permettent d’avoir une alimentation équilibrée. Ils nous évitent certains pépins de santé comme l’obésité ou des accidents vasculaires cérébraux. La consommation mondiale de produits de la mer a doublé en 50 ans, mais plus d’un tiers des stocks sont pêchés au-delà des limites du développement durable, selon l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation. L’enjeu, c’est donc aussi de faire en sorte que ce milieu reste sain, tant pour ces millions d’espèces maritimes que pour nous.

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