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Aide aux réfugiés : le Haut-Commissariat de l’ONU affirme avoir perdu cette année 5.000 employés

Par RTL info avec Belga
Le HCR, l’agence onusienne pour les réfugiés, a perdu un quart de ses effectifs cette année, près de 5.000 postes supprimés, en raison de coupes dans le financement de l’aide internationale. 

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) affirme avoir perdu cette année 5.000 employés, soit un quart de ses effectifs, un millier de plus que le chiffre précédemment donné. Et ceci dans un contexte de coupes sombres dans le financement de l’aide internationale.

Lundi à Genève, le patron de l’agence onusienne Filippo Grandi a dénoncé des « choix politiques » et ciblé ceux qui remettent en cause le droit d’asile. Les États membres ont eux affiché leur solidarité.

En ouvrant pour la dernière fois le Comité exécutif du HCR, l’Italien, qui partira fin décembre après deux mandats, n’a pas caché la situation « sombre » en raison des coupes américaines et de plusieurs pays. D’autres restrictions sont à prévoir, a-t-il affirmé, alors même que le nombre de postes supprimés est passé de 3.500 à 4.000 il y a quelques mois, à près de 5.000.

Sans 300 millions de dollars rapidement, l’agence onusienne sera menacée d’un déficit, a précisé M. Grandi. Cette situation aboutirait à un « démarrage très difficile en 2026 », selon lui. Il ne s’attend à recevoir que 3,9 milliards d’ici la fin de l’année, 1,3 million de moins que l’année dernière et environ 40 % de l’enveloppe prévue.

Pour l’année prochaine, l’agence onusienne a déjà revu ses revendications à la baisse. L’enveloppe demandée n’atteindra que 8,5 milliards.

Au total, 185 bureaux de l’agence onusienne ont été affectés.

Face à cette situation « sans précédent », les États membres ont dévoilé pour la première fois une déclaration conjointe de solidarité envers l’entité.

Dans son discours, M. Grandi n’a pas hésité à s’en prendre à certains pays pour leur approche migratoire. Il a estimé que « mettre sur la table » le droit d’asile pour le contester constitue « une erreur catastrophique ». « Le problème n’est pas une question de principe » mais « d’application » des accords internationaux, affirme encore l’Italien.

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