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L’avion transportant la délégation russe devant participer aux pourparlers a décollé de Moscou pour Istanbul, ont indiqué les agences de presse russes Ria Novosti et Tass, citant des sources anonymes.
L’équipe de négociateurs ukrainiens est également « en route », a indiqué un haut responsable ukrainien à l’AFP.
Cette troisième session d’échanges directs à Istanbul doit intervenir, une nouvelle fois, sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères.
Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses bombardements et ses attaques sur le front, où elle grignote toujours du terrain.
Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d’un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est).
Dans ce sens, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait jugé que le délai de 50 jours de M. Trump représentait une durée « très longue » quand des « civils innocents meurent tous les jours ».
La perspective d’avancées diplomatiques apparaît toujours très limitée, tant les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables.



















