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Selon ABC News et CBS News, une délégation ukrainienne aurait accepté les bases d’un possible accord de paix proposé par les États-Unis, d’après un responsable américain cité mardi. La source précise qu’« il reste encore quelques petits détails à régler, mais ils ont accepté un accord de paix ».
Lundi, le secrétaire à l’Armée américain Dan Driscoll a rencontré en secret une délégation russe à Abou Dhabi, suite aux discussions de Genève avec l’Ukraine destinées à relancer le processus de paix. Ni Moscou ni Kyiv n’ont confirmé officiellement la présence de leurs délégations, et le Kremlin, évoquant une “frénésie d’informations”, refuse de détailler sa position.
À Genève, la délégation américaine, menée par Marco Rubio, Steve Witkoff et Dan Driscoll, avait présenté un plan initial en 28 points, désormais réduit à 19 points, supprimant les dispositions sur l’amnistie et les limites sur l’armée ukrainienne.
Après Genève, Rubio est rentré aux États-Unis tandis que Driscoll s’est rendu à Abou Dhabi pour présenter les ajustements aux Russes, rapporte encore ABC News. Son rôle inhabituel dans cette initiative diplomatique, décidé après une discussion entre Donald Trump et le vice-président JD Vance, pourrait être perçu positivement par les deux parties.
Selon CBS News, le conseiller à la sécurité nationale ukrainien s’est montré optimiste quant à la possibilité que le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rende à Washington avant la fin novembre pour finaliser un accord.
«Il y a enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix», dit Macron
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu’il y avait «enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix» entre l’Ukraine et la Russie, en ouverture d’une visioconférence de la «coalition des volontaires» qui soutiennent Kiev.
«Mais la condition absolue pour une bonne paix, c’est une série de garanties de sécurité très robustes, et pas des garanties uniquement sur le papier», a prévenu le président français, précisant que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio se joindrait aussi à cette réunion de la coalition composée principalement de pays européens désireux de fournir ces garanties à l’Ukraine.
