Partager:
Le Kremlin accuse l’Ukraine d’avoir mené une attaque de drones contre la résidence de campagne du président Vladimir Poutine à Novgorod. L’information a été rapportée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’agence de presse officielle Interfax.
Selon Sergueï Lavrov, la Russie va revoir sa position dans les négociations de paix avec l’Ukraine. Il a également affirmé que Moscou avait déjà identifié des cibles pour des frappes de représailles, ainsi que le moment auquel ces attaques seraient menées.
De son côté, le président ukrainien a démenti catégoriquement ces accusations. Volodymyr Zelensky a qualifié de « mensonges » les affirmations russes concernant une attaque contre la résidence de Vladimir Poutine, accusant Moscou de préparer le terrain pour « frapper les bâtiments gouvernementaux ukrainiens à Kyiv », dans une nouvelle séquence de tensions et de menaces croisées entre les deux camps.
Accord de paix en négociation
Cette accusation survient alors que Donald Trump a déclaré dimanche être « plus près que jamais » d’un accord de paix, après une rencontre avec Volodymyr Zelensky en Floride et un entretien téléphonique jugé « très productif » avec Vladimir Poutine.
Les États-Unis ont proposé à l’Ukraine des garanties de sécurité « solides » pour une période de 15 ans prolongeable face à la Russie, a annoncé lundi Volodymyr Zelensky, ajoutant avoir demandé à Washington une durée plus longue à l’occasion de sa rencontre dimanche avec Donald Trump.
Selon le président ukrainien, l’introduction de ces garanties de sécurité sera une condition à remplir pour la levée de la loi martiale en vigueur en Ukraine depuis le déclenchement en février 2022 de l’invasion russe.
« Je voulais vraiment que ces garanties soient plus longues. Et je lui ai dit (à Donald Trump) que nous voulions vraiment considérer la possibilité de 30, 40, 50 ans », a déclaré M. Zelensky au cours d’une conférence de presse en ligne, précisant que son homologue américain lui avait assuré qu’il allait « réfléchir » à cette possibilité.
À l’issue de ses discussions dimanche en Floride avec le chef de l’État ukrainien, Donald Trump, optimiste mais évasif, a estimé être plus près que jamais d’un accord pour mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale. Il n’a cependant mentionné aucune avancée concrète.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’est quant à lui dit lundi d’accord avec le président américain pour affirmer que les pourparlers en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine en étaient à leur phase finale.
D’intenses tractations diplomatiques sont à l’œuvre depuis novembre.















