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Donald Trump, qui a dit se positionner « au milieu » dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie, s’est rapproché depuis le début d’année de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à obtenir une quelconque avancée concrète.
Et mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.
« Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier », s’est justifié Anna Kelly, une porte-parole adjointe de la Maison Blanche.
Or, les États-Unis sont le premier soutien militaire (et financier) de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois toujours près de 20 % du territoire ukrainien.
Pour faire part de son incompréhension, la diplomatie ukrainienne a convoqué mercredi matin le chargé d’affaires américain, John Ginkel.
Poursuivre la guerre et la terreur, plutôt que de rechercher la paix
Lors de cet entretien, « la partie ukrainienne a souligné que tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur, plutôt que de rechercher la paix », selon un communiqué de Kiev.
Dans ce contexte, Kiev a dit être en contact avec son allié américain pour « clarifier la situation » et ainsi pouvoir estimer les conséquences à venir pour son armée, selon un conseiller de Volodymyr Zelensky, Dmytro Lytvyne.


















