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Volodymyr Zelensky s’est rendu à Bruxelles ce dimanche, où il a été reçu par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Une visite hautement symbolique dans un contexte où l’Ukraine reste confrontée à une guerre toujours active sur son sol. « Merci beaucoup chère Ursula pour votre soutien, c’est une journée importante », a déclaré le président ukrainien, saluant le rôle central de l’Europe dans la défense de la souveraineté de son pays.

Un plan controversé
Cette visite intervient après la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lors de laquelle un plan de partage de l’Ukraine aurait été évoqué. Ce projet, soutenu par le président américain, prévoit que la Russie prenne le contrôle total du Donbass (Donetsk et Lougansk), ainsi que la stabilisation de la ligne de front dans les régions de Zaporijjia et Kherson, déjà partiellement occupées.
Zelensky s’est exprimé pour la première fois depuis cette proposition : « La constitution ukrainienne rend impossible l’abandon d’un territoire ou des terres en Ukraine. La question territoriale est extrêmement importante et elle ne peut être discutée que par les leaders russes et ukrainiens lors d’une réunion trilatérale avec les États-Unis. »
« Être clair sur les garanties de sécurité »
Au-delà de son refus catégorique d’un partage territorial, le président ukrainien est venu en Belgique pour discuter d’un autre enjeu majeur : les garanties de sécurité. Une réunion de la coalition des volontaires, organisée en visioconférence, a réuni plusieurs dirigeants internationaux.
Emmanuel Macron a été clair : « L’objectif de cette réunion, très clairement, est aussi d’être complètement clair au sujet des garanties de sécurité que nous voulons. » Ces garanties s’inspireraient du principe de défense collective inscrit dans l’article 5 de l’OTAN : toute attaque contre un pays signataire est considérée comme une attaque contre tous.
La présidente de la Commission européenne a affirmé cette volonté commune : « L’Ukraine ne doit pas rester une proie possible pour les envahisseurs. Nous saluons la volonté du président Trump de contribuer à des garanties de sécurité similaires à celles prévues dans l’article 5 pour l’Ukraine. Et la coalition des volontaires, y compris l’Union européenne, est prête à faire sa part. »
De son côté, Emmanuel Macron a mis en garde contre toute faiblesse face à Moscou : « Si nous sommes faibles aujourd’hui avec la Russie, nous préparerons les conflits de demain. »
Ce lundi, Volodymyr Zelensky est attendu à Washington pour une nouvelle rencontre avec Donald Trump. Leur dernier échange dans le bureau ovale s’était terminé dans un climat de tension. Cette fois, Zelensky ne sera pas seul : la présidente de la Commission européenne, le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique seront à ses côtés.


















