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L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’ouvre aujourd’hui. Les chefs d’États et les dirigeants du monde entier vont se retrouver à New York, siège de l’organisation, jusqu’au 23 septembre prochain. Pour cette 80e session, plusieurs grands enjeux doivent être discutés, notamment une réforme de réorganisation et la reconnaissance de l’État palestinien.
Des enjeux cruciaux
Lors de cette assemblée, le secrétaire général de l’ONU, António Gueterres, doit présenter la réforme nommée « UN 80 ». ll s’agit d’un plan qui prévoit d’améliorer l’efficacité de l’ONU et de faire face aux enjeux financiers.
Il est important de rappeler que l’objectif principal des Nations Unies est de maintenir la paix dans le monde et résoudre les conflits mondiaux. L’organisation rassemble à l’heure actuelle 193 pays membres, parmi lesquels la Belgique. Des représentants belges vont d’ailleurs faire le déplacement à New York ce mois-ci.
Un autre enjeu important de cette Assemblée générale porte sur la reconnaissance de l’État palestinien. Plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni ou encore le Canada ont annoncé qu’ils profiteraient de cette réunion pour reconnaître la Palestine comme un état. Une façon de soutenir le peuple palestinien, mais aussi de condamner les actions d’Israël. La Belgique devrait également reconnaître la Palestine. Cependant, cette reconnaissance ne sera pas formalisée tout de suite chez nous par décret royal puisque les autorités belges posent deux conditions préalables : d’une part, le démantèlement du Hamas, et d’autre part, la libération de tous les otages israéliens.
L’absence de représentation palestinienne
Les représentants palestiniens seront les grands absents de cette assemblée. La Palestine n’est pas membre de l’ONU, mais bénéficie pourtant d’un statut d’observateur permanent aux Nations Unies. En temps normal, des représentants de la Palestine assistent donc aux assemblées générales. Mais cette fois-ci, puisque ce sont les États-Unis qui organisent cette réunion, ces derniers ont refusé leur venue afin de montrer un soutien à Israël. Les représentants de l’État hébreux, eux, seront bien présents.
