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En Australie, ce sont les plateformes qui sont responsables de vérifier l’âge des utilisateurs. TikTok, Facebook, Snapchat et autres Instagram disposent d’une batterie de méthodes pour s’assurer que l’internaute a bien 16 ans ou plus. La vérification de l’âge via le compte bancaire, le décryptage des types de contenus consultés sur les réseaux sociaux ou encore l’analyse de selfies, une photo prise par l’internaute, validée ensuite ou non par un logiciel d’intelligence artificielle. Certains doutent de l’efficacité de la mesure.
« Le gouvernement veut bien faire pour protéger les plus jeunes mais c’est complètement inapplicable, estime un Australien. N’importe quel jeune pourrait trouver des subterfuges. Il y a mille façons de contourner l’interdiction des réseaux sociaux ». « C’est juste inutile, raconte une adolescente. On va trouver de nouvelles façons d’accéder aux plateformes ».
L’initiative australienne donne en tout cas matière à réfléchir aux autres pays, et notamment à la Belgique qui envisage également une interdiction des réseaux sociaux aux plus jeunes d’ici fin 2026. Mais avec une méthode différente : l’authentification numérique telle que l’application It’s Me.
« On a une authentification numérique pour se connecter à l’administration fédérale pour établir un certain nombre de démarches, explique Vanessa Matz (Les engagés). On pourrait étendre ce système pour les jeunes qui doivent s’identifier avant d’entrer sur le réseau social ».
Le Parlement devrait se pencher sur la question dès le mois de janvier notamment pour déterminer l’âge idéal à partir duquel les réseaux sociaux seraient accessibles à l’avenir en Belgique.
















