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Le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël «se passe très bien», a affirmé ce mercredi le président américain Donald Trump, en marge du sommet de l’Otan à La Haye.
Le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël est désormais «en vigueur», avait-il annoncé mardi, peu après avoir accusé les deux pays, et particulièrement son allié israélien, de l’avoir violé. Les deux pays «ne savent pas ce qu’ils foutent», avait-il lancé avant de s’envoler pour La Haye.
Donald Trump a également jugé ce mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de plusieurs «décennies» par les frappes américaines. Il a insisté sur la destruction «totale» des sites nucléaires iraniens, affirmant que les Iraniens n’allaient «pas fabriquer de bombes avant longtemps».
De son côté, l’armée israélienne a estimé qu’il était «encore tôt» pour évaluer les dommages causés au programme nucléaire iranien. «Il est encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération», a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne Effie Defrin lors d’une conférence de presse télévisée.
«Je pense que nous avons infligé un coup dur au programme nucléaire, et je peux aussi dire que nous l’avons retardé de plusieurs années», a encore affirmé le porte-parole de l’armée.
D’après des médias américains, les services de renseignement de leur pays auraient conclu que les frappes américaines n’avaient retardé le programme nucléaire iranien que de quelques mois.
Selon un rapport préliminaire dont le contenu a été détaillé par des sources proches du dossier à ces médias américains, les frappes n’auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d’uranium enrichi iraniens.
Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains.
Une victoire historique
Israël avait déclaré que son offensive sur l’Iran, entamée le 13 juin, visait à empêcher ce pays d’acquérir l’arme nucléaire, une ambition que Téhéran a toujours nié.
Saluant une «victoire historique», le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dans une allocution diffusée après le cessez-le-feu qu’Israël avait «anéanti le projet nucléaire iranien».


















