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De nouvelles traces découvertes par les archéologues semblent montrer que Pompéi a été réoccupée après l’éruption du Vésuve en 79 après J.C., qui a englouti la cité et l’a laissée en ruines, a annoncé mercredi le site archéologique.
Malgré les destructions massives qu’a subi Pompéi, cité romaine majeure qui abritait avant l’éruption plus de 20.000 habitants, certains survivants n’ayant pas les moyens de recommencer une nouvelle vie ailleurs seraient revenus s’installer dans la zone dévastée.
Ils auraient été rejoints par d’autres personnes venues d’ailleurs, sans abri, à la recherche d’un lieu où s’installer et avec l’espoir de retrouver des objets de valeur dans les décombres.
« A en juger par les données archéologiques, il devait s’agir d’un ensemble informel où les gens vivaient dans des conditions précaires, sans les infrastructures et services typiques d’une cité romaine », avant que la zone ne soit complètement abandonnée au Ve siècle, précise le site dans son communiqué.
Ainsi, dans les étages supérieurs des anciennes maisons, la vie est revenue, les anciens rez-de-chaussée étant transformés en caves avec des fours et des moulins.
« Grâce aux nouvelles fouilles, le tableau devient désormais plus clair : émerge une Pompéi post-79, plus qu’une ville, un regroupement précaire et gris, une sorte de campement, une favela entre les ruines encore visibles de la Pompéi d’autrefois », résume Gabriel Zuchtriegel, directeur du site.
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Pompéi, deuxième site touristique le plus visité d’Italie après le Colisée (4,17 millions de visiteurs en 2024), recouvre une superficie totale d’environ 22 hectares, dont un tiers est encore enterré sous les cendres.



















