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La Belgique participe à du largage aérien de colis d’aide humanitaire à Gaza, mais la méthode ne fait pas l’unanimité. C’est décrié par la communauté internationale. Les largages aériens sont dangereux pour la population civile. D’autant plus qu’une fois sortis de la soute, les pilotes n’ont pas de soutien au sol. « C’est aussi une difficulté, on n’a pas de soutien au sol pour ce type de largage. Donc nous, nous gardons une reconnaissance de la zone le plus longtemps possible à l’avant et à l’arrière de la soute pour essayer de vérifier que tout se passe correctement » détaille le commandant Pierrick, pilote pour l’armée française.
Un largage complet de colis ne représente que deux camions d’aide humanitaire et les Nations Unies en possèdent 6.000, bloqués à l’extérieur de Gaza. Israël refuse de les laisser passer. Lorsque les colis tombent, les gens se bousculent pour attraper ce qu’ils peuvent. « Israël nous tue. Regardez nos sacs, ils sont vides. Nous ne recevons pas de nourriture et nos enfants ont faim. Nous n’avons rien reçu », scande un Palestinien.
Au péril de sa vie
Une mère de famille raconte qu’elle risque sa vie pour aller trouver de quoi manger, comme un simple sac de farine et quatre boîtes de haricots. « Il y a eu des tirs et des morts, mais heureusement, j’ai trouvé de la farine. J’ai embrassé mes fils et mes filles avant de partir. Je leur ai dit que peut-être je n’allais pas revenir, que je pouvais mourir. Mais grâce à Dieu, je suis revenue avec de la nourriture » explique-t-elle.
Selon les Nations Unies, près de 1.400 Palestiniens attendant de l’aide humanitaire ont été tués par l’armée israélienne depuis le 27 mai. Israël dément.


















