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À Rome, au lendemain du décès du pape, les chrétiens se recueillent et partagent leurs souvenirs émus du souverain pontife.
Ce mardi matin à Rome, une certaine effervescence règne avec l'arrivée de nombreux fidèles venus se recueillir. Certains étaient déjà sur place, à l'occasion de Pâques, la fête la plus importante pour les chrétiens.
"On était à Rome pour le week-end Pascal, donc pour rester trois jours à Rome pour les fêtes de Pâques. Et donc, on a pu voir le Pape François juste après la bénédiction de dimanche. On l'a vu de très près. Et c'est le lendemain qu'on a appris qu'il était décédé", a raconté un fidèle.
"Il était très très très fatigué et on était très heureux justement de le voir, de pouvoir prier pour lui. Et puis voilà, il est rentré auprès du Père à la meilleure date qu'on puisse trouver, c'est-à-dire pendant les fêtes de Pâques", a-t-il ajouté.
"Mère Teresa, version masculine"
"Une grande perte pour tout le monde, les catholiques, les religieux, l'Église, les sœurs, les pères, les moines", estime une autre chrétienne venue rendre hommage au souverain pontife décédé. Elle gardera de lui l'image d'une "Mère Teresa, mais version masculine. Quelqu'un de gentil, quelqu'un avec un bon fond, qui était là pour tout le monde. Et qui, on va dire, ne portait pas de jugement, quelle que soit la classe sociale. C'était quelqu'un de gentil, quelqu'un de bon. Il parlait aux jeunes, j'aimais bien", dit-elle encore.
Cette fidèle est particulièrement touchée, car c'est la deuxième fois qu'elle vient en Italie lors du décès d'un pape : "La première fois que je suis partie en Italie, j'étais en sixième, le pape était décédé. Et là, je reviens une deuxième fois, un second pape est décédé", note-t-elle.
Enfin, une chrétienne souligne l'importance des prises de position du pape François : "C'est une des rares personnes qui a osé dénoncer ce qui se passe à Gaza. Je trouvais que c'était plutôt favorable. Il y a enfin un qui ose nommer l'innommable".


















