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Rencontre Trump/Zelensky : pas d’annonce sur les Tomahawk à l’issue de l’entretien, Trump ne veut pas d’escalade

Par Belga
Suivez les dernières informations et annonces sur le conflit en Ukraine en direct.

Donald Trump, qui affiche une proximité retrouvée avec Vladimir Poutine, a temporisé vendredi face à Volodymyr Zelensky, venu à la Maison Blanche lui demander des missiles Tomahawk pour renforcer l’armée ukrainienne face aux forces russes.

«J’espère qu’ils n’en auront pas besoin. J’espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk», a déclaré à la presse le président américain, assis face à son homologue ukrainien, autour d’une grande table dressée pour le déjeuner.

En février , Volodymyr Zelensky avait quitté la Maison Blanche prématurément, après avoir été rudoyé publiquement par Donald Trump et sans participer au repas prévu. Il était revenu en août, pour une entrevue plus cordiale. Et cette fois, il est resté près de deux heures et demie à la Maison Blanche.

«Nous avons besoin de Tomahawk», a-t-il dit à Donald Trump, à propos de ces missiles d’une portée de 1.600 kilomètres qui permettraient à l’Ukraine de frapper en profondeur et en Russie, en proposant un échange avec des «milliers» de drones ukrainiens. Il a aussi montré au président américain, très friand de schémas et plans, des «cartes» montrant «des points de pression de la défense russe et de l’économie militaire qui peuvent être ciblés pour contraindre Poutine à mettre fin à la guerre», a expliqué une source ukrainienne à des journalistes dont ceux de l’AFP.

Retrouvez les dernières informations en direct :

23h15 > Zelensky estime que la Russie a «peur» des Tomahawk, se dit «réaliste» quant à la possibilité de les obtenir

Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que la Russie avait «peur» de la potentielle livraison de missiles américains Tomahawk à son pays, tout en se disant «réaliste» quant à la possibilité de les obtenir après son entretien avec Donald Trump.

«Je pense que la Russie a peur des Tomahawk, vraiment peur, car c’est une arme puissante», a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse. Répondant à la question de savoir s’il avait espoir de recevoir cet armement, M. Zelensky a répondu: «Je suis réaliste».

22h55 > Pas d’annonce sur les Tomahawk après la rencontre avec Trump, qui «ne veut pas d’escalade»

Volodymyr Zelensky a refusé vendredi de faire une quelconque annonce sur une potentielle livraison de missiles américains Tomahawk à son pays après son entretien avec Donald Trump, indiquant que le dirigeant américain «ne veut pas d’escalade».

«Nous avons également parlé de (missiles à) longue portée et je ne souhaite pas faire de déclaration à ce sujet. Nous avons décidé de ne pas en parler, car (...) les États-Unis ne souhaitent pas d’escalade», a déclaré M. Zelensky.

22h36 > Zelensky a téléphoné aux dirigeants européens après son entretien avec Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a eu une conversation téléphonique vendredi avec ses alliés européens à la suite de son entretien avec Donald Trump, a indiqué une source au sein de la délégation ukrainienne.

«Oui», a simplement indiqué cette source aux journalistes, dont ceux de l’AFP, pour confirmer cette information. Elle n’a pas précisé quels dirigeants européens ont participé à cet appel téléphonique.

21h33 > Zelensky a montré à Trump des « cartes » de cibles potentielles à frapper en Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté à son homologue américain Donald Trump lors de leur entretien à Washington des «cartes» montrant des cibles potentielles pouvant être frappées en Russie, a indiqué une source au sein de la délégation ukrainienne.

«Sur ces cartes, il y a des points de pression de la défense russe et de l’économie militaire qui peuvent être ciblés pour contraindre (Vladimir) Poutine à mettre fin à la guerre», a expliqué cette source à des journalistes dont ceux de l’AFP.

20h18 > Poutine pourrait être en train de jouer la montre en Ukraine, selon Trump 

Le président américain, Donald Trump, a reconnu vendredi que son homologue russe pourrait être en train de jouer la montre dans le conflit en Ukraine, tout en estimant que Vladimir Poutine voulait un accord.

«Oui je le suis», a-t-il lancé comme on lui demandait s’il était inquiet de la possibilité que le maître du Kremlin cherche à gagner du temps. «C’est possible. Oui, un peu de temps», a-t-il ajouté devant la presse. «Mais je pense que je suis assez bon pour ce genre de trucs. Je crois qu’il veut conclure un accord».

20H08 > « Les missiles Tomahawk, une arme très puissante »

« Nous ne sommes pas prêts à les donner, nous devons aussi protéger notre pays », a assuré Donald Trump au sujet des missiles Tomahawk.

19h54 > « Poutine et Zelensky veulent cette paix », poursuit Donald Trump

19h50 > « J’espère que nous arriverons à la paix sans utiliser ces Tomahawk », affirme Donald Trump

Le président américain, Donald Trump, a suggéré vendredi qu’il serait prématuré de fournir à l’Ukraine des missiles Tomahawk.

«J’espère qu’ils n’en auront pas besoin. J’espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk», a déclaré à la presse Donald Trump, assis face à Volodymyr Zelenzky à la Maison Blanche.

19h45 > Donald Trump dit que Vladimir Poutine veut « mettre fin à la guerre »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que le président russe Vladimir Poutine n’était «pas prêt» à la paix, Donald Trump jugeant le contraire.

«Je pense que le président Poutine veut mettre fin à la guerre», a déclaré Donald Trump.

19h30 > Donald Trump a accueilli Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à la Maison Blanche pour rencontrer son homologue américain Donald Trump qu’il veut convaincre de livrer des missiles Tomahawk à l’Ukraine.

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Volodymyr Zelensky est arrivé vers 17h30 GMT pour sa troisième visite à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir du républicain.

19h > La rencontre entre Trump et Zelensky va bientôt commencer

12h18 > Le Kremlin évoque «de nombreuses questions» à résoudre avant la rencontre Poutine-Trump

 Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé vendredi qu’il restait de «nombreuses questions» à résoudre avant un possible sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest, tout en confirmant la «volonté» d’une rencontre entre les deux dirigeants.

«Lavrov et Rubio (les chefs des diplomaties russe et américaine, NDLR) vont commencer à travailler sur la question. D’abord, ils vont s’appeler, se rencontrer et commencer à discuter de toutes les questions, et il y a de nombreuses questions», a déclaré M. Peskov à la presse.

11h51 > La Russie revendique la prise de trois villages dans les régions de Kharkiv et Dnipropetrovsk

La Russie a revendiqué vendredi la prise de trois villages dans les régions de Kharkiv et Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine, notamment des zones que Kiev avait reprises il y a trois ans lors d’une contre-offensive surprise.

L’armée russe a annoncé sur Telegram s’être emparée des localités de Pichtchané et Tykhe dans la région de Kharkiv, ainsi que de Pryvillia, dans la région de Dnipropetrovsk.

09h23 > Viktor Orban affirme s’entretenir avec Vladimir Poutine dans la matinée

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré vendredi qu’il parlera au président russe Vladimir Poutine dans la matinée en tant qu’hôte d’une rencontre prévue entre les États-Unis et la Russie.

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu’il rencontrerait M. Poutine à Budapest «dans les deux prochaines semaines» à l’issue d’un entretien qu’il a qualifié de «très productif» et alors qu’il reçoit le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi.

M. Orban est le plus proche allié de M. Trump et de Vladimir Poutine au sein de l’Union européenne et un critique acharné du soutien occidental à Kiev dans sa guerre contre la Russie .«Je parlerai avec le président Poutine ce matin, avant midi», a déclaré M. Orban à la radio d’État lors de son interview hebdomadaire.

Le Premier ministre nationaliste a affirmé que Budapest est «le seul endroit en Europe aujourd’hui où une telle rencontre peut avoir lieu», estimant que la Hongrie est le seul soutien à la paix sur le continent.

8h01 > Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump ce vendredi à Washington

Volodymyr Zelensky aura fort à faire vendredi pour convaincre Donald Trump de livrer à l’Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue.

Le président ukrainien sera reçu à la Maison Blanche pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir du républicain.

Les informations de ce 16 octobre

22h42 > Trump prévoit de rencontrer Poutine « dans les deux prochaines semaines »

Donald Trump prévoit de rencontrer son homologue Vladimir Poutine «dans les deux prochaines semaines», a-t-il dit jeudi pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale.

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AFP

Le président américain avait annoncé peu avant qu’il verrait prochainement son homologue russe à Budapest, en Hongrie, après un coup de fil qualifié de «très productif» avec le maître du Kremlin.

22h15 > Zelensky dit espérer que la dynamique de paix au Proche-Orient aidera à mettre fin à la guerre en Ukraine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, espère que la dynamique de paix au Proche-Orient aidera à mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il déclaré jeudi peu après son arrivée à Washington, où il doit rencontrer vendredi son homologue américain, Donald Trump.

«Demain (vendredi), une réunion avec le président Trump est prévue -- et nous espérons que l’élan pour freiner le terrorisme et la guerre qui a porté ses fruits au Proche-Orient aidera à mettre fin à la guerre de la Russie contre l’Ukraine», a-t-il écrit sur X.

21h39 > Zelensky est arrivé à Washington

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est arrivé jeudi à Washington, où il doit rencontrer vendredi son homologue américain, Donald Trump.

Les deux dirigeants doivent s’entretenir de la guerre en Ukraine, et en particulier du missile américain Tomahawk, que Kiev espère obtenir et qui permettrait à l’Ukraine de frapper loin à l’intérieur du territoire russe.

20h33 > Le Kremlin dit travailler à l’organisation d’un sommet Poutine-Trump

Le Kremlin a affirmé jeudi travailler à l’organisation d’une nouvelle rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, possiblement à Budapest, après un échange téléphonique de «presque deux heures trente» à l’initiative de Moscou entre les deux hommes, que la présidence russe a qualifié d’«extrêmement franc et empreint de confiance».

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AFP

«Il est convenu que les représentants des deux pays s’occuperont sans tarder de la préparation d’un sommet, qui pourrait être organisé, par exemple, à Budapest», a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, devant la presse après cette conversation au téléphone.

19h38 >  Trump dit qu’il va rencontrer Poutine à Budapest, sans donner de date précise

Donald Trump a annoncé jeudi qu’il rencontrerait Vladimir Poutine à Budapest, capitale de la Hongrie, sans donner de date précise, après un échange téléphonique avec son homologue russe au cours duquel il assure que «de grands progrès ont été faits».

«Nous avons décidé qu’une réunion de nos conseillers de haut niveau aurait lieu la semaine prochaine. Les premières réunions seront dirigées par le secrétaire d’Etat Mario Rubio pour les Etats-Unis, avec d’autres personnes encore à désigner. Un lieu sera choisi. Puis le président Poutine et moi-même nous réunirons dans un endroit déjà convenu, Budapest, en Hongrie, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre +sans gloire+ entre la Russie et l’Ukraine», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

18h35 > L’Ukraine impose des coupures d’électricité dans tout le pays après des frappes russes 

Des coupures de courant ont été instaurées dans toute l’Ukraine pour le deuxième jour consécutif en raison des dégâts causés par des frappes russes sur les infrastructures du pays, a annoncé jeudi soir l’opérateur du réseau.

«En raison de la situation difficile sur le système énergétique, des coupures d’électricité d’urgence ont été mises en place dans toutes les régions d’Ukraine», a indiqué Ukrenergo sur Telegram. La Russie a récemment intensifié ses frappes sur le réseau énergétique ukrainien à l’approche de l’hiver.

17h45 > Trump dit qu’un «long» appel téléphonique avec Poutine a commencé 

Le président américain, Donald Trump, a annoncé jeudi avoir commencé un «long» appel téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, à la veille de la venue à la Maison Blanche du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

«Je suis actuellement en conversation avec le président Poutine. La conversation est en cours, elle est longue et j’en rendrai compte, tout comme le président Poutine, à la fin», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

16h39 > Un échange téléphonique est prévu jeudi entre Trump et Poutine

Un échange téléphonique est prévu jeudi entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine a indiqué à l’AFP un haut responsable de la Maison Blanche, confirmant une information du site Axios.

Cet entretien aura lieu la veille de la venue à la Maison Blanche du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui veut obtenir de son homologue américain des missiles de croisière Tomahawk.

10h54 > Des sites de production de gaz à l’arrêt après des frappes russes

Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l’arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l’approche de l’hiver.

La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.

«Plusieurs régions ont été touchées simultanément par des frappes et des destructions. Le fonctionnement d’un certain nombre d’installations d’importance critique a été interrompu», a indiqué dans un communiqué Serguiï Koretsky, patron de la compagnie gazière Naftogaz.

10h30 > Merz va demander à l’UE de prêter à l’Ukraine 140 milliards d’euros garantis par des avoirs russes

Le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé jeudi qu’il proposera la semaine prochaine, lors d’un sommet de l’UE, un plan pour prêter à l’Ukraine 140 milliards d’euros, garantis par des avoirs russes.

Devant les députés allemands, il a appelé à utiliser les avoirs de la Banque centrale russe, gelés depuis l’invasion de février 2022, pour accorder à l’Ukraine «un total de 140 milliards d’euros de prêts sans intérêt», qui seront utilisés exclusivement pour financer l’effort de guerre du pays.

«Versés par tranches, (ces prêts) garantiraient la capacité de résistance militaire de l’Ukraine pour des années, si nécessaire», a-t-il insisté dans un discours à la chambre basse du Parlement, consacré au sommet des 22-24 octobre.

Les informations de ce 15 octobre

18h24 >  Des coupures de courant instaurées dans toute l’Ukraine après les frappes russes

Des coupures de courant ont été instaurées dans quasiment toute l’Ukraine en raison des dégâts aux infrastructures électriques causés par les frappes russes, a annoncé mercredi l’opérateur du réseau, signe d’une situation qui s’est aggravée par rapport à la veille.

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AFP

«En raison de la situation complexe dans le système énergétique de l’Ukraine, des coupures d’électricité d’urgence ont été mises en place dans toutes les régions», sauf celle de Donetsk (est) où se concentrent les combats, a annoncé Ukrenergo sur Telegram.

16h48 > Le Royaume-Uni a annoncé mercredi des sanctions contre deux géants pétroliers russes, Rosneft et Lukoil

Le gouvernement britannique a renforcé mercredi sa pression économique sur la Russie en annonçant des sanctions ciblées contre deux mastodontes du secteur pétrolier russe, Rosneft et Lukoil, ainsi qu’une cinquantaine de navires liés à la mystérieuse « flotte fantôme » utilisée pour l’exportation de pétrole. Ces deux entreprises dominent le marché russe, avec une production conjointe avoisinant 3,1 millions de barils par jour, précise Londres dans un communiqué officiel. Rosneft à lui seul représente près de la moitié de la production pétrolière du pays. « Nous envoyons un message clair à Moscou », a affirmé la ministre des Finances Rachel Reeves. « Face à l’escalade de l’agression menée par Vladimir Poutine, notre riposte s’intensifie. Le Royaume-Uni continuera à couper les financements qui alimentent la machine de guerre russe », a-t-elle ajouté.

Outre ces deux groupes, les sanctions annoncées mercredi visent également quatre terminaux de gaz naturel liquéfié et de pétrole en Chine, alors que Pékin importe massivement des hydrocarbures en provenance de Russie. Londres annonce aussi qu’il va interdire les importations de produits pétroliers raffinés dans des pays tiers à partir de brut russe. Le gouvernement a par ailleurs ajouté 51 nouveaux bateaux à la liste des navires sanctionnés car soupçonnés d’appartenir à la « flotte fantôme » russe, ces navires clandestins qui permettent à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz malgré les sanctions prises depuis l’invasion de l’Ukraine.

16h19 > La Commission européenne veut un « mur » antidrones pleinement opérationnel en 2027

La Commission européenne propose que le « mur » antidrones, annoncé après les récentes incursions de drones russes dans le ciel européen, soit pleinement opérationnel d’ici à 2027, selon un projet consulté par l’AFP et confirmé par des responsables européens. Bruxelles doit dévoiler jeudi les grandes lignes de ce projet de « mur » antidrones, rebaptisé Initiative européenne pour les drones (Eddi), dont le principe a été décidé le mois dernier afin de mieux se défendre face à de multiples incursions de drones russes.

La réponse de l’Otan à l’entrée d’une vingtaine de ces appareils dans l’espace aérien de la Pologne avait mis en évidence les lacunes dans l’arsenal de l’Alliance face à cette menace. Pour abattre trois de ces drones, l’Otan avait dû recourir à de coûteux missiles. Afin de mettre en oeuvre ce nouveau système de défense contre les drones, plus adapté et plus économique, l’UE entend s’appuyer sur l’expérience acquise par l’Ukraine depuis son invasion par l’armée russe en février 2022. Ce pays, qui dispose désormais d’une industrie de fabrication de drones et surtout d’intercepteurs de drones unique en Europe, a promis son aide.

Bruxelles souhaite la constitution dès l’an prochain d’un système de détection, à l’aide de capteurs terrestres ou par satellite, avant de se doter de capacités de traçage et d’interception de drones d’ici à 2027.

14h18 > L’Allemagne envoie des avions de combat en Pologne dans le cadre d’une opération de l’Otan

L’Allemagne va déployer des avions Eurofighter au sein de la base aérienne polonaise de Malbork, avec pour objectif de protéger le flanc est de l’Otan. « Nous contribuerons à la protection du flanc est par des vols de patrouille », a déclaré mercredi le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, en marge d’une réunion avec ses homologues de l’Alliance atlantique à Bruxelles.

Plusieurs appareils de la force aérienne allemande sont déjà stationnés en Roumanie. « Nous serons bientôt également présents à Malbork, en Pologne, avec plusieurs Eurofighters », a déclaré M. Pistorius. « Cela nous permettra d’être encore davantage actifs, présents et visibles à la frontière orientale de l’Alliance. »

Mi-septembre, l’Otan a lancé l’opération « Eastern Sentry », en réaction à la multiplication des incursions russes dans son espace aérien. « Si [le président russe Vladimir] Poutine teste nos frontières, en Pologne, en Estonie ou ailleurs, nous réagirons avec fermeté, rapidité et efficacité », a résumé M. Pistorius.

13h48 > Poutine salue des liens « profonds » avec Damas lors de sa première rencontre avec le président syrien

Le président russe Vladimir Poutine a salué mercredi les liens « profonds » unissant la Russie et la Syrie lors de sa première rencontre, au Kremlin, avec le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh.

« Au cours de toutes ces décennies, nous avons toujours été guidés par une seule chose : les intérêts du peuple syrien. Nous avons vraiment des liens très profonds avec le peuple syrien », a déclaré le dirigeant russe, selon des propos télévisés. Un responsable gouvernemental syrien a indiqué à l’AFP que le président syrien allait demander à Moscou de livrer le dirigeant déchu Bachar al-Assad.

10h23 > L’armée suédoise dit suivre un sous-marin russe en mer Baltique

L’armée suédoise a annoncé mercredi qu’elle suivait un sous-marin russe entré dans la mer Baltique la veille, évoquant une « opération de routine » en collaboration avec ses alliés militaires. « Un sous-marin russe est entré dans la mer Baltique hier par le Grand Belt », un détroit danois, a déclaré l’armée dans un communiqué.

« Les avions de chasse et navires de guerre des forces armées ont retrouvé le sous-marin dans le Kattegatt (détroit entre le Danemark et la Suède) et le suivent désormais », selon la même source.

Les informations du 14 octobre

18h23 > Coupures d’électricité dans huit régions face aux dégâts causés par les frappes russes

L’opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, a annoncé mardi instaurer des coupures de courant dans au moins huit régions du pays en raison des dégâts causés aux installations par les récentes frappes russes.

« En raison de la situation difficile du système énergétique causée par les précédentes attaques russes (…) des coupures d’urgence ont été mises en place », a annoncé la société sur Telegram.

17h26 > Les exportations de carburants russes au « plus bas depuis une décennie », selon l’AIE

Les « attaques persistantes » de l’Ukraine sur les infrastructures énergétiques de la Russie ont entraîné en septembre une baisse de ses exportations de carburants tels que le diesel et le fioul, au « plus bas depuis une décennie », a indiqué mardi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

« Des attaques persistantes contre les infrastructures énergétiques russes » ont réduit les capacités de raffinage du pétrole brut russe « d’environ 500.000 barils par jour, entraînant des pénuries de carburant dans le pays et une baisse des exportations de produits » raffinés, a indiqué l’Agence de l’énergie de l’OCDE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

13H02 > L’ONU condamne une attaque russe « inacceptable »

L’ONU a condamné mardi l’attaque de l’un de ses convois transportant de l’aide humanitaire dans la région ukrainienne de Kherson (sud), dénonçant une frappe « inacceptable » de l’armée russe, qui, selon les autorités locales n’a miraculeusement pas fait de victimes.

« De telles attaques sont totalement inacceptables. Les travailleurs humanitaires sont protégés par le droit humanitaire international et ne devraient jamais être attaqués », a déclaré dans un communiqué Matthias Schmale, coordinateur de l’aide humanitaire de l’ONU pour l’Ukraine.

11H44 > Un convoi d’aide humanitaire de l’ONU frappé par la Russie dans le sud de l’Ukraine

Un convoi d’aide humanitaire de l’ONU a été la cible d’une frappe russe mardi dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a affirmé le gouverneur régional ukrainien Oleksandr Prokoudine, jugeant « miraculeux » qu’il n’y ait pas eu de blessé.

Selon ce responsable, un convoi de quatre véhicules blancs siglés Nations Unies, transportant plusieurs tonnes d’aide a été délibérément visé dans la commune de Bilozerka par des tirs de drones et d’artillerie russes. Un des véhicules a été incendié et un autre sérieusement endommagé, mais personne n’a été blessé, toujours cette source.

6H33 > Trump va recevoir Zelensky vendredi à la Maison Blanche

Cette rencontre devrait être la troisième visite du président ukrainien chez son homologue américain depuis le retour au pouvoir du milliardaire.

Le président américain a déclaré « je crois, oui » en réponse à une journaliste qui lui demandait s’il allait recevoir le président ukrainien vendredi à la Maison Blanche, s’exprimant dans son avion lors d’une brève escale sur la route de Washington, après sa visite en Israël et en Égypte sur l’avenir de Gaza.

« Je rencontrerai le président Trump à Washington cette semaine », a déclaré plus tôt lundi le président ukrainien lors d’une conférence de presse à Kiev au côté de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. « Nous avons besoin de discuter d’une série de mesures que je veux proposer au président », a-t-il ajouté, précisant qu’il aurait aussi « d’autres réunions » avec des responsables américains.

Il a notamment évoqué des rencontres aux États-Unis avec des représentants « d’entreprises militaires » et des élus du Congrès. « Le sujet principal sera la défense antiaérienne, mais j’aurai également des rencontres avec des entreprises du secteur de l’énergie », a poursuivi Volodymyr Zelensky.

Ces derniers jours, l’Ukraine est visée par de nouvelles vagues de bombardements russes sur ses infrastructures énergétiques, qui menacent de priver de lumière et de chauffage de très nombreux Ukrainiens à l’approche de l’hiver approche.

Une délégation de hauts responsables ukrainiens incluant la Première ministre, Ioulia Svyrydenko, le chef de l’administration présidentielle, Andriï Iermak, et le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Roustem Oumerov, sont déjà en route pour les États-Unis, a indiqué lundi soir M. Zelensky sur la plateforme X.

« Je suis reconnaissant au président Trump pour notre dialogue et son soutien », a-t-il ajouté dans ce message.

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