Partager:
« La Belgique regrette une fois de plus vivement les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de juges et procureurs adjoints de la Cour pénale internationale (CPI) », a réagi mercredi le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés), sur le réseau social X. Le chef de la diplomatie belge a réaffirmé « son soutien indéfectible » à l’indépendance et au personnel de la CPI.
Maxime Prévot a souligné que la Cour constituait « une pierre angulaire de l’ordre international ». « Saper la Cour affaiblit notre capacité collective à lutter contre l’impunité, à défendre la dignité humaine et à garantir la responsabilité là où les systèmes nationaux échouent », a-t-il ajouté.
Le ministre a rappelé son appel à activer la loi de blocage de l’Union européenne afin de protéger la CPI contre les pressions extérieures.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre deux juges et deux procureurs de la CPI. « Les États-Unis ont clairement et fermement exprimé leur opposition à la politisation de la CPI », a déclaré le secrétaire d’État, soulignant que l’institution basée à La Haye représentait « une menace pour la sécurité nationale » et avait été utilisée « comme instrument de guerre juridique contre les États-Unis et leur proche allié, Israël ».
La CPI a dénoncé ces sanctions comme « une attaque flagrante contre l’indépendance d’une institution judiciaire impartiale ».
La France a également réagi en exprimant sa « consternation » face à cette décision visant un juge français.



















